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  • : Imagin-air
  • : Le blog d'un passionné d'aviation : récits de sa formation et de ses vols.
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Jeunes Ailes

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5 septembre 2006 2 05 /09 /septembre /2006 21:05

 

Somewhere over the rainbow
Way up high
And the dreams that you dreamed of
Once in a lullaby

Somewhere over the rainbow
Blue birds fly
And the dreams that you dreamed of
Dreams really do come true

Someday I'll wish upon a star
Wake up where the clouds are far behind me
Where trouble melts like lemon drops
High above the chimney tops is where you'll find me

Somewhere over the rainbow bluebirds fly
And the dreams that you dare to, oh why, oh why can't I?

Well I see trees of green and Red roses too,
I'll watch then bloom for me and you
And I think to myself
What a wonderful world

Well I see skies of blue and I see clouds of white
And the brightness of day
I like the dark and I think to myself
What a wonderful world

The colors of the rainbow so pretty in the sky
Are also on the faces of people passing by
I see friends shaking hands
Saying, "How do you do?"
They're really saying, I...I love you

I hear babies cry and I watch them grow,
They'll learn much more than
We'll know
And I think to myself
What a wonderful world

Someday I'll wish upon a star,
Wake up where the clouds are far behind me
Where trouble melts like lemon drops
High above the chimney tops is where you'll find me
Somewhere over the rainbow way up high
And the dreams that you dare to, ... why, oh why can't I

 
Aurélien

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24 août 2006 4 24 /08 /août /2006 12:29

Objets inanimés, avez-vous une âme ?

Mon avis : probablement. J'aime bien coucouner ce que j'utilise : les avions du club ? Oui j'essaye d'en prendre soin !  Je leur parle : il m'arrive souvent avant une nav solo de dire à mon tagazou du jour (F-GDDJ aujourd'hui) :

- "Ma petite Juliette, va falloir que je compte sur toi pour cette nav !"

 

Heureusement, elle ne m'a jamais déçu !

Et, lorsque je rentre de nav, il m'arrive aussi de remercier mon tagazou pour m'avoir obéi au doigt et à l'oeil !

C'est pourquoi je suis un peu triste lorsque je vois des avions blessés. Ils ont fait le bonheur de tant de pilotes et de passagers...

Prenez par exemple F-GEQV, dont l'hélice a "brouté" du bitume il y a un bon moment déjà. Diagnostic : le berceau moteur tordu, vilebrequin probablement touché... Aujourd'hui, F-GEQV est une coque "nue".

 

F-GEQV dont l'hélice a touché la piste pendant un atterrissage.


 

Les réparations ont bien avancé : le travail de chaudronnerie est terminé. Reste à remettre un moteur neuf.


Autre exemple, F-GLDK : ce DR400 et son pilote ont du atterrir d'urgence dans un champ. Bilan des courses : hélice tordue, trous dans les ailes (les ailes de cet avion sont faites de toile). Triste état... et facture très salée !

 

Un DR400 sans ses ailes (en cours de réentoilage). Cet avion a atterri d'urgence dans un champ.


 

Petite anecdote : bien que la toile des ailes ait été déchirée, un mécano a mis un simple bout de scotch par dessus les trous et a ainsi pu ramener l'avion par les airs !!!


Enfin bon, le plus important n'est-il pas que le pilote et ses passagers s'en sortent tous indemnes ?

 

En tout cas, comme on dit toujours dans ces cas là, souhaitons à tous ces tagazous (et à leurs passagers quand même ;-) ) un bon rétablissement !


P.S.: je m'excuse auprès de tous les avions que j'ai eu le plaisir de piloter, pour tous ces attérrissages un peu durs que je leur ai fait subir ;-) .


Aurélien

 

 

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20 août 2006 7 20 /08 /août /2006 20:16

Chaque nouvelle nav solo pendant la formation d'un pilotaillon reste un moment intense en émotion. Pourquoi ? Parce que - et c'est le principe de la nav solo - l'élève pilote doit partir tout seul à bord de l'avion, pardi ! Bien que tout jeunes oisillons avec seulement quelques heures de vols au compteur, nous devons nous débrouiller tout seuls pour quitter notre berceau, prendre notre envol, réussir à voler sans trop faire de bêtises, nous guider dans l'immensité du ciel bleu, revenir les deux pieds sur terre et enfin retourner dans le nid.

26 Juillet 2006, c'est aujourd'hui le jour de ma deuxième nav solo pour le jeune poussin que je suis. Non, pas tout à fait la deuxième nav, puisque j'ai déjà à mon actif 5 tours de Lyon solo dans tous les sens ... Mais la nav qui m'attend aujourd'hui est vraiment une grande première pour moi : c'est la première fois que je pars aussi loin, la première fois que je vais poser mes roues en solo sur une plateforme autre que mon aérodrome d'attache, la première fois que je vais monter dans une tour me faire tamponner mon carnet de vol.

Me voilà donc en ce mardi dans mon école de pilotage vers les 8h30. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi j'aime bien ne pas être bousculé : je n'ai réservé l'avion qu'à partir de 9h00, ainsi ai-je le temps de sortir tranquillement les avions, faire les pleins, faire ma prévol, regarder la dernière météo, les notams, rejeter un coup d'oeil à mon log de nav et mes cartes. Puis mon instructeur arrive vers 9h15, le temps qu'il prenne son café nous discutons des différentes trajectoires du circuit d'intégration de l'aérodrome de Macon (la destination de ma nav ...) suivant la piste en service, la présence de traffic ou non, etc ...
 

Nav Lyon-Bron -> Macon

 
"Allez, zou !" ponctue t-il cette petite discussion. Bon, c'est donc le moment pour moi d'y aller. Je file vers ma jolie Juliette (mon F-GDDJ en fait), je vérifie que tous les documents nécessaires à la nav sont à bord,  puis c'est parti (avec quand même une boule au ventre) : démarrage de l'avion, contact avec la tour de Bron, roulage, essais moteurs, clairance de décollage pour la 34. Tout va bien jusqu'à présent, je quitte Bron une fois à NW (un barrage sur le Rhône) et les choses sérieuses commencent.

Cette nav ne nécessite aucun autre moyen de radiocom qu'un ADF, situé justement sur l'aérodrome de Macon. Trop facile me direz-vous ? Et bien vous n'avez pas tout à fait tort puisqu'en plus, Macon est situé au bord de la Saône (un affluent du Rhône). Cette nav se résume donc essentiellement à du cheminement. D'ailleurs, je me rappelle encore un instructeur de mon école dire: "Macon, c'est trop facile, ce n'est que du cheminement ...". En plus, une fois sorti de Lyon, l'espace est de classe G, pas de risque donc de faire de grosses boulettes. Je prends donc le temps, entre deux coups d'oeil sur l'alti, de regarder les péniches qui naviguent paisiblement sur le cours d'eau (malheureusement, mon FI m'interdit de prendre des photos en nav solo).

 
A environ 10 nautiques de Macon, je contacte l'agent AFIS:

-"Macon de Fox Golf Delta Delta Juliet, Bonjour !"

20 secondes de silence, je décide de recontacter une nouvelle fois.

-"Macon de Fox Golf Delta Delta Juliet, Bonjour !!"

Encore 20 secondes de silence à la radio.

-"Macon de Fox Golf Delta Delta Juliet, Bonjour !!!"

 
Mon instructeur m'avait souvent dit qu'il ne fallait pas s'attendre à une réponse immédiate d'un agent Afis, mais alors là, il était vraiment très très long à me répondre. Bon, pas de panique. Je jette un coup d'oeil sur mon log de nav pour vérifier la fréquence : elle correspond à l'affichage sur la radio. Une erreur de lecture de la fréquence sur la fiche terrain ? Je vérifie. Non, pas d'erreur. Je décide de vérifier les horaires de présence de l'agent : il devrait pourtant être là ! Je vérifie les notam de Macon : Rien à Signaler. Bon, tant pis je continue. Je ne vois toujours pas le terrain. J'imagine que dans ces conditions, on fait de l'auto-information ? Possible, je n'ai pas eu la présence d'esprit de regarder sur la fiche terrain... Ou bien peut-être est-ce un problème de radio (c'est quoi le code transpondeur déjà ? Ah oui, 7600). Je tente une dernière fois de le contacter.

 
-"Macon de Fox Golf Delta Delta Juliet, Bonjour !!!!"

Puis enfin, j'entends:

-"Fox Golf Delta Delta Juliet, Bonjour"

 
Ouffffffff !!!!! Tout le stress accumulé ces quelques dernières minutes disparaît immédiatement. Je fais mon message, il me demande de rappeler en vue des installations, ce que je fais. Puis il m'indique que je suis tout seul dans le circuit. Ouf, un stress en moins ! Je m'applique pour faire mon intégration, puis j'atterris, sans problème. Il me dit  de ma parquer devant la tour. Je coupe le moteur, très content de moi pour cet aller. Je m'empresse de prendre une petite photo puis je file faire tamponner mon carnet de vol dans la tour (une grande première pour moi).
 

Ma Juliette devant la tour de Macon


Cessna-tente

 
Le temps de discuter 30s, je décide de repartir illico. Pressé de rentrer au nid, j'en oublie de mettre la commande de mixture sur plein riche au lancement du démarreur. Résultat : deux coup de démarreur pour rien. Oups ! Mais tout rentre dans l'ordre une fois l'erreur détectée. Puis je roule pour la 17 de la piste de Macon, essais moteurs, décollage, Lyon-Bron me revoilà ! La branche retour est très facile, parce qu'il suffit de suivre la Saône jusqu'à Lyon, mais surtout je sais qu'il y a un contrôleur dans la TWR ;-) !

Conclusion de cette nav : y'a t'il un pilote dans l'avion ? Oui, certainement ! Y'a t-il un agent Afis dans la tour ? On se demande ;-))))


Aurélien

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23 juillet 2006 7 23 /07 /juillet /2006 11:36

xx Juin 2006 : un date mémorable dont je ne me souviendrai longtemps. C'est la date de mon premier vol dans "le plus beau bureau du monde".

Mais tout d'abord, revenons un peu en arrière. Eté 2005 plus précisément. C'est à cette époque que je m'inscris pour la première fois sur la Pilotlist. Je découvre que, comme moi, plusieurs passionnés d'aéro, pilotes ou non, discutent de prêt ou de loin de tout ce qui touche le monde aéronautique.

Les sujets sur cette liste sont très variés et, avec émerveillement, je découvre qu'il est tout à fait possible, bien qu'interdit par Air France, de s'inviter ou de se faire inviter dans le cockpit d'un avion de ligne par les pilotes. Lorsqu'on connaît un pilote qui connaît un pilote qui connaît LE pilote au commande le jour du vol, on se fait "cockpistonner" c'est à dire que l'on fait jouer ses relations pour que le pilote nous invite dans son cockpit, alias "le plus beau bureau du monde" (terme employé pour la première fois par Jacques Darolles, commandant de bord sur A320, dans son premier livre).

Me voilà donc le jour de mon départ, mon premier vol "de ligne" depuis que je suis inscrit sur "LA Liste". Afin d'accéder à la cabine de pilotage, je m'y prends un peu différemment : j'ai utilisé l' "autocockpiston", c'est à dire que je me suis invité tout seul dans la plus beau bureau du monde. L'astuce a été simple mais, comme toute recette de grand-mère, je ne vous la divulguerai pas ;-) ! Sachez simplement que ce genre d'auto invitation, tout comme le vrai "cockpiston" ne marche pas tout le temps, attentats du 11 Septembre 2001 oblige. Car c'est le Commandant de Bord qui prend la décision d'inviter ou non un "étranger", et qui est également responsable des conséquences...

Voici donc comment cela s'est passé : peu après le décollage de notre A320 de Roissy Charle de Gaulle en direction de Stockholm, assis encore à ma place "réglementaire"  et me disant intérieurement que mon autocockpiston avait certainement échoué, je suis très surpris lorsque la chef de cabine vient me voir à ma place avec un grand sourir pour me dire :

-"Vous savez y faire avec les pilotes ! Ils vous attendent dans la cabine de pilotage".
 

Croyant que mon cockpiston avait échoué, je me consolai en admirant la beauté du ciel par le hublot.

 
A ce moment là, je me suis rendu compte à quel point j'étais chanceux. Très peu de gens ont un tel privilège. Une immense joie me remplit immédiatement et, sans me faire prier plus longtemps, je commence à me diriger vers la cabine de pilotage accompagné par la Chef de Cabine. Mon voisin de siège a certainement du se demander ce qu'il se passait, car ensuite il ne m'a plus revu de tout le vol ! Me voilà donc entré dans le lieu saint des saints : je salue de suite les pilotes et, politesse oblige, je me présente et les remercie de leur invitation. Je m'assieds ensuite sur le très populaire (sur la Pilotlist) "jumpseat" à l'arrière des pilotes, que j'essaye déverrouiller tant bien que mal : sachez que dans la cabine de pilotage d'un A320, il peut y voyager 4 personnes (le pilote et copilote ainsi que deux autres personnes assises sur des strapontins rudimentaires généralement vides et donc repliés). Puis, un fois le pilote automatique enclenché, les pilotes ont un peu de temps à me consacrer. Ils commencent par me montrer leur tableau de bord, les écrans LCD, leur rôle, leurs instruments, les différentes fonctions de la multitude de boutons.
 

Ecrans de jeux dans le plus beau bureau du monde.

 
Puis nous discutons d'avions en tout genres : des vieux que nous avons pu voir dans des meetings aériens, des plus récents sur lesquels on apprend à piloter. Le vol devait durer deux heures, mais ce n'est pas l'impression que j'ai eue tellement je n'ai pas vu le temps passer.

Pendant leur briefing arrivée où la concentration des pilotes devait être de rigueur, j'en profite pour prendre quelques photos. Puis les pilotes m'autorisent aimablement à rester pour l'atterrissage. J'accepte sans aucune hésitation. Nous voilà donc en finale 26 pour Arlanda, l'un des aéroports de Stockholm. L'atterrissage est réalisé de main de maître et l'A320 roule déjà sur le taxiway.
 

Vol au dessus d'un nid de nuages


Arrivée sur la Suède


Piste 26 en service

 
La vidéo de l'atterrissage est disponible ici (clic droit + "Enregistrer la cible sous" pour télécharger).

 

Je tiens à remercier le commandant de bord ainsi que son copilote pour m'avoir autorisé à passer un grande partie du vol à leur côté, ainsi que tous les hôtesses et chef de cabine pour avoir généreusement transmis mes requêtes aux pilotes, ainsi que d'avoir veillé à ma bonne restauration même dans la cabine de pilotage ! Merci à tous de permettre à des grands enfants (comme moi) de rêver et de passer des moments extraordinaires comme celui-ci.



Aurélien
 

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9 juillet 2006 7 09 /07 /juillet /2006 14:53

Bonjour la liste !

Je voudrais vous parler d'une émission un chouïa aéro que j'affectionne tout particulièrement : il s'agit du jeu "La Carte au Trésor" chaque été sur France 3. Chaque année, depuis plus de 10 ans, c'est la même chose : j'ai hâte que les vacances arrivent pour profiter de ces quelques heures de bonheur que me procure chaque semaine ce jeu télévisé.

 

 
Pour ceux qui ne connaissent pas, et pour faire simple, le jeu se déroule en plusieurs manches : au début de chacune d'elles, les deux candidats découvrent une énigme qu'ils doivent résoudre pour trouver une mini rose des vents. Pour décrypter l'énigme, un  "carnet de route" leur donne des informations sur le "patrimoine" de la région qui constitue leur zone de jeu : patrimoine historique, géographie, économique, culturel etc. etc. Mais quel est le rapport avec l'aéro me direz-vous ? Et bien voilà , ces candidats se déplacent en hélicoptère, et ce n'est pas une chose banale !

Et c'est pour cette spécificité que j'aime beaucoup cette émission,  mais voici plus précisément les raisons:

Tout d'abord, il faut quand même le reconnaître, les prises de vues sont exceptionnelles ! Les hélicos sont équipés de caméras capturant les paysages au gré des déplacements des candidats. On se sent vraiment pousser des ailes et planer (c'est complètement licite) au dessus de paysages magnifiques ! On le voit bien, il reste quand même de très beaux recoins en France ! On se croirait presque sur le site web "La France vue du Ciel", mais en mieux !

J'aime également ce jeu parce que j'ai toujours été curieux de savoir comment se pilotait un hélico. Il y a quelques années de cela , pas encore pilote (avion) mais rêvant de le devenir, je restais scotché devant mon écran TV pour essayer de comprendre comment pouvait bien se piloter ces jolies machines : dans ma tête, les questions se bousculaient et n'avaient pas encore de réponse: "bon y'a un manche, mais quels sont ses effets ?", "Ah tiens, il y a une manette sur le coté du pilote, à quoi peut-elle bien servir ?", "Mais comment diable les pilotes font-ils pour se repérer et aller d'un village A à un village B sans jamais se perdre ?".

Et puis il y a aussi de petits détails que j'aime bien dans cette émission : la sympathie des pilotes (Sergio dans l'hélico bleu et Pascal dans le rouge), la variété des paysages survolés (montagne, mer, plaine, pays d'Outre mer), l'intelligence du concept mais là, je m'égare, ce n'est plus tellement aéro ...


Aurélien


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29 mai 2006 1 29 /05 /mai /2006 22:04

Ce devait être un vol banal, mais la rencontre que j'ai faite ce jour là mérite un article dans mon blog tellement elle fut surprenante à mon goût !

Nous avions programmé, mon instructeur et moi, un "tour de Lyon". Cette navigation est facile et elle représente la nav "type" que tout élève de la région réalise au cours de sa formation PPL.

Nous somme donc partis de l'aéroport de Lyon-Bron (LFLY), direction le Nord car nous avons profité de la piste 34 en service à ce moment là. La première partie de la nav est simple : point de sortie NW (un barrage sur la Saône), puis immédiatement N (une gare de triage ferrovière). Ensuite, direction l'aérodrome de Villefranche-Tarrare au Nord-Ouest. Jusque-là, tout va bien. Nous faisons tranquillement une verticale de la piste puis direction plein Sud (voir le chemin ici).

C'est à ce moment là, sur la fréquence de Villefranche-Tarrare, qu'un trafic se fait connaître. Non, ce n'était pas un Robin ni un Cessna, c'était un trafic vraiment "spécial" : en effet, il s'agissait de pas moins de 5 hélicoptères de combat Tigres en patrouille, précédés d'un avion de combat, qui venaient du Sud. Evidemment, nous nous faisons connaître, car un petit Cessna 152 tombant nez à nez avec une patrouille de 5 hélicoptères armés jusqu'aux dents, celà a de quoi "refroidir", surtout s'ils ne s'attendent pas à nous rencontrer !!!
 

La patrouille d'hélicoptères Tigres. Derrière, Lyon

 
Dans un premier temps, je ne vois pas le trafic (décidément, j'ai un peu de mal à voir les trafics, sauf lorsqu'ils sont devant mon nez...). Puis mon FI identifie immédiatement le mirage tout en bas : le militaire volait "les couilles sur le pont" (expression de mon FI pour dire qu'il volait à ras le sol).

Immédiatement, je me jette sur mon appareil photo (après avoir bien sûr laissé les commandes à mon FI), et j'ai le temps de shooter un peu le traffic hélico que j'ai pu repérer d'assez loin (c'est dingue ce qu'on voit mieux dès qu'on n'a plus le manche entre les mains ;-) ).

Chacun avait le visuel sur l'autre : nous sur les militaires et les militaires sur nous. Ouf ! Ca va passer sans encombre ! Un fois le trafic croisé, nous avons même eu droit à un message sympathique du leader de la patrouille !!!
 

 Ouf ! Ca passe !



Aurélien

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12 mai 2006 5 12 /05 /mai /2006 20:18

Ca y'est, c'est fait ! Ma première nav solo. Un moment inoubliable...

Oh, ce n'est pas une grosse nav, seulement un tour de Lyon. Le matin, en arrivant au club, j'avais déjà plusieurs nav de prêtes sur moi, car mon instructeur et moi avions déjà fait quelques mini-nav ensembles. Mais ce matin là, mon instructeur voulait se débarasser de moi ( ;-) ). Il m'envoie donc en nav solo ! J'étais tout surpris, mélant bonheur de franchir une nouvelle étape de ma formation PPL, mais apeuré de commettre une boulette préjudiciable à moi ou à mon FI !

Bon, je respire profondemment plusieurs fois et je décide d'y aller. J'enchaîne la visite pré-vol de mon Cessna 152, je démarre le tagazou, contacte la Tour et me voilà en route pour la piste 34 de l'aéroport de Lyon-Bron. Normalement, en partant de la 34, il aurait été logique de faire un tour de Lyon main gauche mais, je sais pas pourquoi, je préferrai le faire en main droite, question de repères. Le tour de Lyon n'est pas vraiment difficile, sauf qu'il faut faire très attention à ne pas rentrer dans dans la ZRT de Lyon. Or une branche de ma nav, la partie Aéroport -> point de sortie SA, "rase" la ZRT : il s'agit donc d'être précis ! Et de ne pas se faire remonter les bretelles par le contrôle !
 

Ma première nav est un tour de Lyon


Enfin bon, tout se passe bien. Ensuite, direction l'aérodrome de Brindas, puis celui de Villefranche Tarrare. Tout se passe bien. Puis s'enchaîne très vite le retour vers la CTR via N puis NW, la vent-arrière et l'attérissage. Ouf ! Tout s'est bien passé. Je suis assez satisfait de moi : je me suis trouvé assez bon à la radio, mes tenues de cap et d'altitude correctes également.
 

Mon log pour cette nav

 
A l'arrêt du moteur, mon FI m'attendait impatiemment au parking, puis s'est jeté sur moi tel un paparazzi pour recueillir mes impressions. J'étais tout content. Voilà donc, 45 minutes de plus en solo. Je suis très content (bis !). C'était  il y a un mois et demi déjà.



Aurélien

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3 avril 2006 1 03 /04 /avril /2006 22:58

Une vidéo de paras de l'excellenticime équipe de Baleine Prod, ça vous dit ?

Alors ça se passe ici.

 



 

 



Aurélien

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8 mars 2006 3 08 /03 /mars /2006 23:49

Ce qu'il y a de bien avec la Pilotlist, c'est qu'on apprend plein de choses sur les avions et le métier de pilote, mais surtout, on fait connaissance avec pleins de gens qui ont la même passion que vous et j'en ai fait l'agréable expérience le week-end dernier.

Suite à mes (quelques) interventions sur la liste, j'ai donc rencontré Gérard dimanche dernier à l'occasion d'une nav-ballade pour laquelle ce colibri m'a gentiment invité à bord de son rutilant C172 F-HCFX de son aéro-club. La rencontre s'est faite sur le tarmac de l'aéroport de Lyon-Bron (LFLY) peu fréquenté ce jours là.

Il faut dire que la journée était mal partie : le matin, je me levais avec quelques centimètres de neige au sol mais fort heureusement, celle-ci a vite disparu dans la matinée. Le plus gênant, c'était le vent :  il soufflait fort en ce dimanche après-midi. Même très fort ! Et avec des rafales ! Entre 22 et 35 kt ! Boudiou ! Mais bon, il en fallait plus pour stopper les 2 colibris que nous sommes ! Heureusement, nous avons quand même eu le droit à un magnifique ciel bleu et une visi indécente pour ce mois de Mars ! Voici le décors planté ! Passons à la promenade.
 

La nav du jour

 
En un rien de temps, le C172 démarre et nous voilà illico presto sur le Taxiway en route pour la 34. L'autorisation de la tour en poche et hop, ça décolle très vite en ce dimanche venteux : tenez, le vent (l'acteur principal dans cette nav...) vient du Nord.

Par contre, nous n'avançons pas bien vite : le badin indique 120kt, les (3) GPS à bord (oui, c'était aussi l'occasion pour moi de tester mon nouveau GPS portable) indiquaient par contre entre 85 et 95 kt. Fichtre ! Nous nous dirigeons donc vers le nord, vers Macon plus précisément.

Cette nav-ballade avait une saveur particulière pour moi, car contrairement à Gérard, je n'ai pas encore mon PPL (mais en bon chemin pour l'avoir !) : je commence à peine les navs avec mon instructeur et je ne m'étais pas vraiment éloigné des environs de Lyon jusqu'à aujourd'hui.
 

Un avion bien équipé !

 
Arrivés à Macon, la piste n'était pas praticable (sauf pour les avions à skis !) alors nous avons décidé de faire un petit peu d' On-Top puis avons mis le cap vers Montceau-Les-Mines où, parait-il, il y a un beau Mirage sur l'aérodrome. Arrivés une fois sur place (à la verticale, puisque la piste n'était pas praticable non plus) nous l'avons effectivement vu ainsi qu'un autre beau tagazou mais ma présente "inexpérience" aéronautique m'empêche de vous dire pour l'instant de quel type il s'agissait. ;-(
  



Terres enneigées

 
Je vous laisse deviner que le retour s'est fait à une vitesse folle avec un tel vent dans le dos ! J'ai pu quand même voir Cluny ainsi que le village de Taizé qui se prépare à son rassemblement annuel de pélerins.
 

Notre trajectoire au départ et à l'arrivée de LFLY

 
Je tiens à remercier Gérard pour m'avoir invité aux côtés de lui dans son magnifique C172. J'ai passé une très agréable journée et espère à mon tour l'inviter à mes navs une fois le PPL en poche !


Aurélien

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14 février 2006 2 14 /02 /février /2006 22:24
... que je révais de voler depuis très longtemps, je déconnais pas !!! La preuve : me voici ( en 1984, j'avais donc 4 ans...) en compagnie de mon cousin à l'altiport de Méribel, en Savoie. Derrière nous, un beau DR400, le F-GDKN, peut-être le destrier d'un colibri ?


Mon cousin et moi, en 1984, à l'altiport de Méribel.


Aurélien

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