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  • : Imagin-air
  • : Le blog d'un passionné d'aviation : récits de sa formation et de ses vols.
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Jeunes Ailes

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24 août 2012 5 24 /08 /août /2012 17:32

C'est quelque chose que je souhaite à tout le monde de vivre au moins une fois ! Cet été, j'ai eu la chance de vivre de l'intérieur le meeting aérien de mon club alpin, meeting qu'on a voulu appeler le "Méribel Air Show".

  

Bien sûr, n'étant qu'un membre occasionnel, je n'ai pas été associé aux décisions relatives à l'évènement. Ni aux nombreux coups de fil qu'il a fallu passer aux pilotes démonstrateurs, aux organismes partenaires, aux mécènes etc.... Cependant, on a pensé à moi pour donner un coup de main, et c'est une grande preuve de confiance qui m'a été accordée. Restait à ne pas décevoir.

  

Rendez-vous donc dès le dimanche 29 Juillet à Méribel, au pied du caillou de la Saulire. Lors de cette réunion, nous avons défini les rôles de chacun, puis on nous a bien briefé sur les points importants de l'organisation. A la fin de la journée, nous avons eu la visite du premier pilote démonstrateur, et pas n'importe lequel - Nicolas Ivanoff - qui nous gratifié d'une petite série de passages bas au dessus du terrain (La BA, c'est TABOO, on en viendra tous à bout). Puis il est parti se poser à Albertville (piste trop courte à Méribel et pas la qualif de site).

  

Le lundi a été le jour des installations : chapiteaux, sono, chaises, tables, barrières, accueil des premiers avions de démo. Cette veille du meeting a été aussi l'occasion pour de nombreux pilotes de s'entraîner pour le lendemain : c'est surtout à cette occasion que nous avons pu profiter du spectacle aérien (et prendre des photos !). Pour nous récompenser du travail accompli, toute l'équipe du meeting s'est retrouvée le soir autour d'un délicieux repas Savoyard (bonne humeur garantie !).

  

Mardi, c'est le jour jour J. La journée a commencé très tôt (7h). Heureusement, le club nous a régalé d'un très bon petit déj. Nous avons mis une dernière touche aux installations, et nous avons accueilli les derniers avions du meeting. Mon rôle tout au long de la journée a été de limiter l'accès à des zones de la plateforme, pendant les démonstrations (sécurité DGACienne oblige...). Il y avait même des gendarmes de la BGTA qui étaient là pour vérifier ... Heureusement, tout s'est bien passé de ce côté là.

  

Faire partie de l'orga d'un meeting n'est quand-même pas une partie de plaisir : lorsqu'il fait un soleil de plomb, il faut assurer son rôle coûte que coûte. Et on reste debout toute la journée... Par ailleurs, le rôle du staff n'est pas un rôle de figuration : il faut toujours avoir l'oeil alerte. Autant dire que, dans ces conditions, on ne profite pas beaucoup du meeting...

  

Heureusement, la journée s'est terminée (pour l'équipe organisatrice) autour d'un magnifique buffet et ... en boîte ;-).

  

Place aux photos, prises essentiellement la veille du meeting :



Passage de Nico Ivanoff le dimanche.
  
     
Entraînement du WT9 dynamic (train rentrant, Rotax Turbo).



Entraînement de Georges M.



Entraînement de Georges M.



Petite patrouille improvisée entre un Mouss' de Méribel et le PA18 d'Adam Shaw.



Le coeur de Ralloch' (de l'EVAA).



Toujours Ralloch'.



Encore Ralloch'.



Nico Ivanoff (son entraînement cette fois).



Les Cap'tens.



Un CTLS... jolie machine !



Un Husky !



... et son instrumentation.



Repas de la veille au soir.



Le petit déj du matin au club.



Les bracelets du Staff.



Mise en place des barrières, sono, etc...







Dernière touche...la plus importante .



Aurélien

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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 10:42

Il était une fois deux aviateurs lyonnais qui passaient leur après-midi dans la Tour de Contrôle de Bron (histoire d'embêter un peu les trolleurs ), quand tout à coup ils virent atterrir un magnifique Beech 200. L'un des deux lyonnais dégaina alors son iPhone : "Allo Albéric, c'est toi qui vient d'atterrir ?". "Oui, oui, je reviens du Bourget, venez donc voir l'avion, y'aura aussi Thomas". Et c'est comme cela que nous finîmes tous les quatre la journée (Julien, Arnaud, Albé et moi) dans le beau F-HEAL d'Albéric.



Voici le beau Beech d'Albé .



Le Beech d'Albé comporte une avionique glasscockpit Rockwell & Collins.



Albéric nous fait entrer une nav qui s'affiche sur le PFD (Primary Flight Display).



L'écran central (MFD, Multiple Flight Display) indique ici la topographie des terrains alentours.



Le FMS (Flight Management System) du Beech 200 (pour rentrer la nav du pilote auto).



Confort Pullman à l'arrière.



Je tiens tout particulièrement à te remercier Albéric, pour ta disponibilité et ton enthousiasme à nous montrer le moindre détail de ton avion, de nous avoir allumé toute l'avionique, de nous avoir fait programmer le FMS, de nous avoir expliqué la fonction du moindre bouton, du pilote auto, du radar, etc...

Merci Albé ! Vivement la sortie JA en Beech .



Aurélien

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22 juillet 2012 7 22 /07 /juillet /2012 19:21

Je l'ai eu !!! Je l'ai eu !!!! Champagne Jus de Fruit pour tout le monde !!! 

Comme je vous en parlais il y a quelques temps, j'ai passé mon test de compétence de radiophonie anglaise aéronautique (alias, le "FCL 1.028"). Résultat : admis avec le niveau 4 (sur 6 niveaux au total). A moi maintenant les petites anglaises  !

Permettez-moi donc de vous parler de l'épreuve et de vous rappeler les exercices exigés :

 

Licence m 

 

 Les conditions du test :

cloisonnettes-economique1Lors de notre session à Grenoble (il y a eu 3 sessions dans la matinée), nous étions 3 candidats (dont mon célèbre copi Julien R.) mais la salle était configurée pour accueillir une quatrième personne. Chaque candidat se place dans un "box", c'est-à-dire sur une table Intercom2 mavec 2 cloisons verticales. On dispose chacun d'un casque aéronautique et d'un boitier sur lequel on peut régler le volume sonore + un bouton "Push to talk" jouant le rôle d'alternat dans nos petits avions (l'équivalent du bouton sur le manche pour émettre nos messages).

 

Nous avons eu 2 examinateurs, des contrôleurs dans la vie réelle. Julien ayant eu l'ingénieuse idée de demander des examinateurs pour le level 6 (le plus exigeant), les deux contrôleurs étaient compétents pour faire passer un tel niveau : parmi les deux, il y en avait carrément un de nationalité américaine (ouille ! ).

 

Dès le début de l'épreuve, l'examinateur (celui français) nous explique le déroulement de l'épreuve (j'y reviendrai) et nous rassure sur la difficulté de l'épreuve : il se peut qu'il y ait des difficultés, mais les correcteurs seront assez tolérants (en fonction du niveau demandé, les critères de correction sont universels et dictés par la DGAC).

 

Les 3 épreuves :

 

* Ecoute de bandes : 

   

Nous disposons d'une page (papier) sur laquelle sont écrites 9 clairances d'un organisme de contrôle (c'était Jersey pour nous) + un ATIS. Le jeu consiste à écouter ces clairances et de compléter les trous sur les feuilles. Petite information : les phrases sont répétées deux fois (heureusement ou malheureusement).

J'ai trouvé que la qualité des bandes était très correcte, ce qui est un bon point. Par contre, comme ce sont de vrais extraits radios, le rythme est assez rapide (ne vous attendez pas à ce qu'on épelle distinctement chaque mot)

 

* Vol fictif :

  
L'exercice consiste à dialoguer (en anglais, beh tiens !) avec un contrôleur dans une situation que vous êtes susceptible de rencontrer lors d'un vol réel. Attention : il fait TOUT collationner. Bien sûr, on vous donne par écrit (et en français) les circonstances de l'échange (vous êtes tel avion, vous venez de A, pour allez vers B, vous êtes à X min du point Y). On vous donne aussi un petit extrait de carte (qui ne sert pas à grand chose ?). On vous indique aussi qu'il faudra à un moment ou un autre poser certaines questions (si la zone machin est active ? quelle est la dernière météo sur tel terrain ? etc.). Enfin, on vous donne les réponses qu'il faudra fournir suite à l'intervention du contrôleur (cette intervention, vous la découvrirez oralement pendant l'échange radio).

Pour ma part, je n'ai pas trouvé très dure cette épreuve, si ce n'est retenir les 4 ou 5 informations données en une seule fois par le contrôleur (vous devez faire ça, pas voler au dessus de x ft, trafic opposé dans les x heures, n°x avant l'atterrissage). Heureusement, on a le droit de faire répéter (mais pas trop). Un conseil avant d'aller à l'épreuve : apprenez à prendre des notes de manière synthétique !

 

Situation d'urgence :

 

On tire au hasard une enveloppe qui contient une phrase assez technique à traduire (genre : "je viens d'avoir le voyant d'alarme de l'alternateur qui vient de s'allumer, j'ai peur d'avoir une panne électrique, je prévois donc de me dérouter vers tel aéroport en ne gardant allumé qu'une de mes deux radios..."). Selon moi, c'est l'épreuve qui nécessite le plus de vocabulaire technique et donc qui mérite le plus de révision en amont.

  
La notation :

Le vol fictif - comme l'exercice de la phrase d'urgence - est notée sur 6 critères (PRONONCIATION / STRUCTURE / VOCABULAIRE / AISANCE / COMPRÉHENSION / INTERACTIONS).


Voici la grille d'évaluation. Si j'ai bien compris : La note finale de l'examen est la note la plus basse du groupe, pondérée par la note des écoutes de bande. Si on a entre 10 et 13, on obtient le niveau 4 (validité : 4 ans) ; si on a entre 14 et 17 : on obtient le niveau 5 (validité : 6 ans) ; si on a entre 18 et 20 : on obtient le niveau 6 (validité : à vie)


 

Les révisions (par Julien R.) :

 

Voici la liste non exhaustive des moyens de révision :

 

  • Exemples sur le site de la DGAC ici et ici :  c'est la base, ça reflète assez bien l'examen et ça permet de découvrir à quoi s'attendre en s'appuyant sur des cas concrets.
  • Livre de D. Defossez (version sans CD) : c'est plus un dictionnaire qu'autre chose. Indispensable pour le vocabulaire, mais très rébarbatif. Pour ceux qui ne partent pas de rien, il n'est pas si utile que ça ! NB: le CD n'est pas très convaincant (il contient ce que contient le livre + la prononciation)
  • Site "Niveau OACI" :  accessible par abonnement (payant) sur le site ... Les écoutes de bandes sont nombreuses (ATIS, VOLMET, séquences de trafic) de même que les situations d'urgence. En revanche, rien pour les vols fictifs VFR (c'est prévu "bientôt"). Les écoutes de bandes sont classées VFR ou IFR, et sont assez utiles avec plein d'accents différents, même si certaines font peur (ah l'ATIS de Mexico...). Les phrases d'urgence ne sont pas classées VFR/IFR et l'interface est perfectible. Au final l'outil n'est pas mauvais mais peut-être pas assez abouti. Il est surtout utile pour les écoutes de bande, mais il y a d'autres solutions (moins chères). On peut peut-être s'en passer...
  • LiveATC : il faut d'abord trouver une fréquence fréquentée plutôt par des trafics VFR (l'IFR n'a pas grand chose à voir). Ce sont majoritairement des fréquences US donc nous français ne pouvons ne nous en servir que le soir ...
  • Site "Easy OACI" :  ce site propose 10 exemples de phrases d'urgence, 7 exemples de vol fictif. Excellent site gratuit pour se préparer. Avis : indispensable!
  • Documentation CAP413 :  c'est la Bible, très volumineuse. Il y a tout. Super pour celui qui part de rien!
  • Supplément au CAP413 : c'est un guide supplémentaire qui résume le CAP413 ci-dessus. Un bon document pour s'imprégner, même si on trouve que l'anglais "façon DGAC" diffère un peu de l'anglais "façon CAA" A lire!
  • L'immersion! Les séjours répétés en terres anglophones sont très bénéfiques : richesse de vocabulaire, grammaire, compréhension, aisance à l'expression ...
  • L'entrainement : il faut pas avoir peur du ridicule (et je sais de quoi je parle ) ! Un petit "request english for training" à un ATC lors d'un vol réel... C'est à mon avis le meilleur moyen de se jauger et s'entrainer ...


Voili, voilà, vous savez presque tout ! Ah oui, j'oubliais, l'essentiel : l'inscription ! Ca se passe sur le portail Océane de la DGAC. Une fois que le FCL 1.028 sera obtenu, il faudra aller dans un centre DSAC de la DGAC pour faire apposer la mention de qualification anglaise sur votre licence.

 

 

Aurélien

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 18:31

Souvent le matin, lorsqu'on se lève, on se dit que la journée va être banale, comme toujours. Mais quelque fois, il nous tombe dessus des choses dont on n'avait même pas idée que cela arriverait un jour, même dans les rêves les plus fous...

  

En ce samedi 09 Juin, je devais donc passer la journée avec mon club de voitures anciennes sur l'aérodrome de la Ferté Alais, pour la fête annuelle de la Locomotion : lors de cet évènement, les passionnés de mécaniques anciennes en tous genres (Tracteurs, Camions, Cars, Voitures, Engins de BTP, Tanks, ... mais pas d'avions !) se réunissent pour exposer au public leures montures restaurées plus neuves que neuves... Bref, du travail d'artiste qui mérite le détour (pour autant qu'on aime la mécanique). Moi, je fais partie du club des Citroën Traction "Avant" (alias le Club de la "Traction Universelle").

  

Oui mais voilà, on est à la Ferté Alais, le temple de l'avion de collection, et Florent, un ami Jeunes Ailes, pilier incontournable de l'Amicale Jean-Baptiste Salis (il passe tout son temps libre à restaurer le DC3 F-BLOZ) était là... et c'est au moment de venir le saluer qu'un plan machiavélique allait se mettre en place : un tour dans l'avion d'Al Capone, le Stinson Reliant SR-10 ! 



Je vous présente le sublissime Stinson SR-10. Quel bel avion... Notez la forme atypique des ailes.



Le Stinson SR-10 de l'AJBS.



Quand une occasion pareille se présente, inutile de vous dire qu'on ne se fait pas prier... quitte à faire une petite infidélité à son club aux chevrons.

Ce Stinson n'est pas un avion comme les autres : déjà, il n'y en a qu'un seul France, et peut-être même un seul en Europe. 46 exemplaires furent fabriqués dans le Monde. On le voit voler de temps en temps lors d'occasions spéciales, comme le Tour Aérien des Jeunes Pilotes. Ce Stinson était un avion d'affaire destiné aux riches aviateurs des années 30 : il suffit de voir l'habitacle tout en cuir et bois précieux pour en être convaincu. Le moteur Lycoming est un 9 cylindres en étoile, développant 260 ch, et comble du luxe, il est entièrement poli.



Magnifique 9 cylindres Lycoming.



Cerise sur le gâteau, pompon sur le bonnet, le pilote de ce baptème n'était pas n'importe qui : il s'agit de Baptiste Salis (le petit-fils du fondateur du musée, probable héritier de toutes les merveilles qui se trouvent dans les hangars de l'aérodrome !). Wouhaaaaaa !



L'intérieur en bois précieux. Notez le volant véritablement "rond" (ça peut préter à sourire, mais en aviation on parle de volant pour des trucs pas ronds du tout !).



JAscotte était là aussi (ici avec Baptiste Salis) !



_

Baptiste nous fait faire la visite du coin.



Dommage, je n'étais pas en place copilote.



Pour la première fois donc, je me suis envolé depuis la piste 28 de la Ferté Alais. A bord, les 9 cylindres du Lycoming rugissent avec un bruit bien différent de celui de nos bons vieux quadricylindres, mais il n'est pas plus bruyant (à mon grand étonnement). Preuve du caractère luxueux de l'avion, le cocpkit du Stinson est bien insonorisé, puisque nous avons fait le vol... sans casque (et nul besoin de crier pour se faire entendre !). Autre surprise : l'avion est incroyablement ... lent ! Même pas 100kt en vitesse de croisière ! Oui, mais il ne faut pas oublier que l'avion a été construit en 1938 (mais c'était le plus rapide à l'époque, c'est pourquoi Al Capone en avait un  !)

  

La journée s'est finie en apothéose avec la rencontre du pilote du très célèbre Junkers 52 (un trimoteur, le seul volant encore en France), toujours grâce à Florent !

  

Un grand merci à toi Florent ! J'ai passé une journée extraordinaire, j'ai réalisé un rêve incroyable que peu de gens auront l'occasion de faire. On se revoit quand  ?  



Citroën Traction 15/6H (15cv, 6 cylindres, la toute première Citroën avec la fameuse suspension hydropneumatique de la marque).



Citroën Traction 11 BL (11ch, 4 cylindres), année 1938 comme le Stinson.



Aurélien

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8 juin 2012 5 08 /06 /juin /2012 20:40

École de pilotage de montagne réputée, l’aéro-club de Méribel s’apprête à fêter prochainement son demi-siècle d’existence.

Situé dans un environnement exceptionnel, celui qui est le plus haut aéro-club d’Europe (1 700 mètres d’altitude) permet de pratiquer en toute saison une aviation magnifique. L’hiver, sur fond de neige, ses D140 Mousquetaire peints en rouge, la couleur de la Savoie, sont particulièrement repérables…

Aujourd’hui, le comité directeur de l’association a décidé de renouer avec les festivals aéronautiques des années 1980-90. Ainsi, le mardi 31 juillet prochain, à l’occasion de la semaine de l’Air et du Vent organisée par l’Office du tourisme de la station, aura lieu le Meribel Air Show 2012.

 

MeribelAirShow m2

  

  

Programme de la journée du Mardi 31 Juillet 2012

 

Le programme de la journée du 31 Juillet se veut attractif et de grande qualité,  tout en étant convivial et largement ouvert aux aéroclubs de Savoie, Haute-Savoie et Isère.

 

A partir de 08h00

  • Accueil des participants
  • Accueil des membres du club et des équipes du comité d’organisation

 

A partir de 10h00

Démonstrations en vol commentées par Bernard Chabbert, présentateur habituel du salon aéronautique du Bourget, duTemps des hélices, le fameux meeting de La Ferté-Alais, de Pégase, l’émission de France 3

  • Nicolas Ivanoff, membre de l’équipe de France de voltige, plusieurs fois médaillé, et seul Français du Red Bull Air Race, une compétition internationale basée sur la vitesse et la précision.
  • Adam et Marianne Shaw dans le Captens Show, une patrouille qui, avec leurs deux avions de voltige, des Cap 10, s’amusent à dessiner dans le ciel, en particulier des cœurs… l’emblème de Méribel.
  • Démonstration de travail aérien de l’hélicoptère de la Sécurité Civile.
  • Bertrand Boileau sur un Pitts.
  • Patrouille de D140 de l’aéro-club de Méribel.
  • Georges Muzergues, un membre de l’aéroclub, sur son Cap 10.
  • Passage de plusieurs appareils de l’Armée de l’Air (on espère des Rafale, des Mirage 2000).
  • Un Dynamic WT9 Turbo.
  • Un Sinus Pipistrel, un avion à train classiqueAnimations
  • Expositions statiques d’avions de types divers : D140 MousquetaireJodelTétrasDynamicSinus PipistrelG1, FK14 Le Mans… (cette liste est susceptible de changements).
  • Cerfs-volants de tous types et de toutes les couleurs.
  • Baptêmes de l’air.

 

A 20h00

A l’auditorium de Méribel, conférence de Bernard et Ève Chabbert, et présentation d’un documentaire sur le tournage du film consacré à Amelia Erhardt, une aviatrice américaine née en 1897. Détentrice de nombreux records, elle disparut mystérieusement en vol en juillet 1937 au-dessus du Pacifique.

 

Pendant toute la semaine du 30 juillet au 3 août…

À l’Office du tourisme de Méribel, exposition  Femmes Pilotes, une réalisation de l’Association Française des Femmes Pilotes.

À l’Office du tourisme de Mottaret, exposition de 36 clichés originaux de Véronique Beringer pris à Oshkosh, une ville américaine du Wisconsin, où a lieu chaque été, sur une ancienne base militaire grande comme l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, le plus grand rassemblement au monde d’avions.

 

On en parle sur PEGASE TV :

Pegase_TV 

C'est reparti du côté de la Saulire, ce superbe caillou qui surplombe l'altiport de Méribel, joyau des Trois Vallées...L'aéro-club et les responsables de la ville ont décidé de renouer avec ce qui fut une des plus belles manifestations de culture aérospatiale tenues en France, le Festival de Méribel. Cette nouvelle première édition se tiendra à partir du 31 juillet prochain. Le programme sera géré par les membres de l'aéro-club. Bien entendu j'y serai, et nous donnerons une conférence avec Ève sur un de nos films, qui pourrait être le document chroniquant notre participation au tournage d'"Amelia". On parlera d'autres projets cinéma, et on fera voler des belles machines sur l'altiport, l'objectif cette année étant de redonner vie à cette ambiance fabuleuse qui marqua les années 80/90 dans notre aviation de montagne, la plus belle...  À bientôt donc.

Bernard Chabbert

 

Conditions d’accès…

Par la route : direction Méribel à partir de Moûtiers.

Par le train : descendre à la gare de Moûtiers.

Par avion : les conditions d’accès à l’altiport le 31 juillet seront limitées en raison du nombre restreint de places de parking sur la plate-forme. Renseignez-vous plusieurs jours avant le meeting auprès de l’aéro-club au 04 79 08 61 33. Et n'oubliez pas de consulter les Notam !

 

 

Note : vous me trouverez là-haut pendant ce meeting ! 

 

Aurélien

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31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 19:13

Depuis le temps que cette idée me trottait dans la tête... Mais aujourd'hui, c'est décidé : je vais profiter de ma longue trêve estivale pour passer le fameux FCL 1.028 qui me permettra (une fois en poche) d'aller voler en dehors de France.

Je ne sais pas ce que cela va donner, je ne sais pas si je suis capable de réussir. Je me donne pourtant du mal à écouter l'anglais (des séries TV par exemple), mais le principal inconvénient est que je pratique très peu la langue de Shakespeare (si ce n'est avec ma collègue prof d'Anglais entre deux cours ).

On verra bien ! Rendez-vous le 17 Juillet !



 

 

Aurélien

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17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 20:39

Cette année, une "Jeune Aile" pas comme les autres nous a accompagné pour le vol de Printemps Sud. Il faut dire que c'était son tout premier vol... Mais visiblement, malgré son très jeune âge (4 mois), Edelweiss semble avoir apprécié : normal, l'aviation est une affaire de famille (son papa a créé l'association Jeunes Ailes, il possède toute une série de qualifs, adore voler en montagne et passe toutes ses journées dans des simulateurs professionnels !).



Les 4 avions JA au point d'arrêt 16 à Bron.



Edelweiss apprend aux côtés de son papa.



Alignement en séquence.



Petit vol en patrouille.





Nous avions prévu de nous retrouver à Figeac, mais comme la météo a toujours le dernier mot, c'est au Puy-en-Velay que les équipages lyonnais se sont arrêtés pour déjeuner. L'occasion pour moi d'acheter quelques paquets de lentilles (du Puy, vous suivez ?), puis de rentrer tranquillement sur Bron, en slalomant entre les averses.



Le parking au Puy (il manque un avion qu'on ne voit pas). Moi, je suis venu avec le C172 du fond, avec Olivier.

 

 

 

Edelweiss surveille l'avion.





Edelweiss et son papa.



Aaaaahhhhh ma JAscotte !!!!!! Quelle cruauté !!!



Edelweiss, lâche-moi JAscotte !!!! 



Ce fut encore une très belle journée aéronautique, avec beaucoup de délires, du vol en patrouille (éloignée). Merci à tous mes camarades de la journée et à l'équipe des contrôleurs, qui nous ont spécialement organisé un décollage en séquence et un retour en convoi avec une autorisation de code transpondeur "un peu spécial" (regardez ci-dessous) .



"Laissez place au petit train" ont dit les contrôleurs au pauvre F-HMAN (ci-dessus l'image radar). Rergardez le code transpondeur du leader (pour info, c'est Olivier qui faisait mumuse avec le transpondeur mode S de notre C172, pendant que moi je pilotais ).



La nav du jour : direction Figeac mais déroutement au Puy.

 

Vous trouverez sur ce lien le récit et les photos de Franck, qui faisait aussi partie de l'aventure .

   

Aurélien

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 10:22

"Crapoteuse", c'est l'adjectif que l'on donne, dans le monde de l'aérien, à la météo que nous avons vécue ce dimanche. Et pourtant, nous avons volé, et sommes même allés très loin ! Car il s'agissait du vol de printemps Nord auquel 4 Jeunes Ailes et moi avons participé.

Le plan initial était d'aller poser ses roues à Berck-sur-Mer. Par le plus grand des hasards, la date retenue correspondait à la très célèbre semaine des "cerfs volants" dont Berck-sur-Mer est le grand organisateur. Mais, par malchance, l'aérodrome fermait pendant cette semaine, certainement pour éviter qu'un troupeau d'avions bruyants ne vienne perturber ce grand spectacle féérique.

Le plan B fut alors d'aller déjeuner sur l'aérodrome de St Valery en Caux. Mais dès le début, je sentais que cela ne sentait pas bien bon : il y a bien un restau sur l'aérodrome, mais impossible de contacter les deux (mamies) gérantes (j'ai été obligé de passer par le club et son président !). Après m'être bagaré de toutes mes forces, le resto fut enfin réservé.

Malgré une météo peu engageante le jour J, le "GO" est quand-même décidé (avoir un instructeur parmis les membres du groupe aide à prendre certaines décisions). Nous sommes partis de Paris sous un soleil généreux, mais c'est une fois en route, cap plein Ouest, que le temps s'est vite dégradé. Mais c'était volable (visibilité horizontale très correcte) et nous avons profité d'un petit détour du côté du Havre et de longer les falaises d'Etretat.



On se suit depuis Toussus (LFPN) avec l'autre équipage.



Joli phare de la Poterie Cap d'Antifer.



Falaises d'Etretat.



Fécamp.



Une fois arrivés à St Valery (sous le pluie...), quelle fut mon énorme stupéfaction lorsque nous trouvâmes le fameux restaurant... fermé ! Ben tiens, à quoi ça sert que Yoyo il se décarcasse  ? Il fallait donc songer au plan C (pas d'inquiétude, chers lecteurs, il reste encore 23 plans possibles jusqu'à la lettre Z).

Plan C, donc. Nous décidons de redécoller et de retourner sur nos pas, là où la météo est - a priori - meilleure (ou moins pire). Notre plan C est donc Rouen. 20min de vol depuis St Valery et nous y sommes. Et le resto est ouvert ! Victoire ! Et c'est même un resto très recommandable (cuisine plutôt rafinée et prix très compétitif !). Bref, nous y avons passé un moment très agréable.

De retour à Paris, il faisait Soleil ! Comme quoi, le fameux préjugé selon lequel il pleut toujours en Normandie ... n'est pas un préjugé  !

Un grand merci à Florent C. qui m'a transporté dans son très beau PA28 208 RT (train rentrant, pas variable).



3 petites lumières vertes : je suis bien dans un PA28 train rentrant !



La preuve !



Ici sur ses 3 pattes !



La nav du jour.



Aurélien

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 20:28
Dans la série "J'ai testé pour vous", voici le T6 !



J'ai enfin trouvé l'avion que notre trésorier JA va acheter à l'association : ergonomie soignée, aptitude à la voltige, 600ch, train classique, train rentrant, 9 cylindres, consomme peu, biplace en tandem, masse-max = 2T800, 300 mph de vitesse max, plafond 7000m (idéale pour notre Président et ses vols Mont-Blanc)



Bref, l'avion idéal pour les activités Jeunes Ailes !



Cher trésorier JA (Olivier), si tu m'entends, il ne te reste plus qu'à venir signer le chèque pour ce North-American T6 que j'ai déniché pour nous (j'ai mis une option sur l'avion ).



Jascotte est tout à fait d'accord avec moi !



Me voilà pour la première fois dans le cockpit d'un warbird !



Aurélien

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 19:02

C'est à mon tour de sauter. Nous sommes à 5000m d'altitude, la porte de l'avion est ouverte et Polo, mon instructeur aux 18 000 sauts, m'ordonne de basculer dans le vide. Enfin... c'est tout comme.



La FI a été clair pendant le briefing : il faut que je me retrouve à plat dans l'air. Il faut donc que je passe de la station "debout" dans l'avion à la position "allongée" dans l'air : le pieds devront donc pivoter sur le seuil de porte, et c'est tout le corps qui fera un quart de tour vers l'avant. J'y vais, j'exécute le mouvement, et whaouuuuuu.....je me retrouve dans le vide. Enfin... c'est tout comme.



C'est mon tout premier saut, mais contrairement à ce que vous pensez, je vais bien effectuer un saut en solo... solo MAIS supervisé (mon instructeur sera sans cesse à mes côtés). Avec mon casque de protection sur la tête, je n'entends évidemment rien, alors c'est par des gestes de la main qu'il me fait comprendre les corrections à accomplir avec mes bras et mes jambes pendant cette chute vertigineuse... enfin... c'est tout comme.



Mon taux d'adrénaline est à son maximum. Je fais très peu attention à cet air qui me souffle tout le corps. Moi, c'est surtout sur les instructions du FI que je suis concentré. Je ne regarde même pas le sol : Polo a dit qu'il fallait regarder droit devant soi. Comme j'ai vraiment du mal à me stabiliser dans ce vent relatif de plus de 200 km/h, Polo me prend parfois une main, parfois les deux, et positionne mes bras correctement pour la stabilisation. Je suis totalement crispé et la moindre faute de positionnement des bras, des jambes et du bassin ont une conséquence sur ma trajectoire. Ce n'est pas facile de voler dans le vide... enfin, c'est tout comme.



2 minutes se sont déjà écoulées depuis le largage, cela me semble une éternité, mais il va falloir bientôt songer au retour sur terre. Soudainement, je me rends compte que j'ai oublié mon parachute ! La tuile ! Ah ben non : en fait, il suffit juste de se laisser tomber sur la grille au sol en offrant le moins de surface corporelle au vent qui souffle, et de se diriger vers le sas qui permet d'accéder/sortir de la veine : je viens de terminer mon baptême dans la seule soufflerie de simulation de chute libre indoor en France...



Mais vous le savez, la simulation, c'est (presque) tout comme le réel ! 



Votre serviteur, en bien mauvaise posture ! 



Aurélien

 

 

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