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  • : Imagin-air
  • : Le blog d'un passionné d'aviation : récits de sa formation et de ses vols.
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16 octobre 2010 6 16 /10 /octobre /2010 10:34
Dimanche dernier, l'association "France DC3" organisait sa fête annuelle sur le terrain de St André de l'Eure. Ce fut l'occasion de passer un excellent moment en compagnie de nombreux aviateurs, tous venus admirer le mythique et sublime Douglas DC3 de l'association.
  
Pour rejoindre le barbecue, Bastien, Olivier et moi-même y sommes allés en Piper J3 (un autre avion mythique) au départ de St-Cyr : ce fut mon baptême de J3, un moment inoubliable !
 
 
Le F-BFQN de l'Aéroclub Tissandier (dans lequel je suis) et le F-BFBP des Alcyons au départ de St Cyr pour une petite patrouille.



Patrouille de Piper.



Patrouille de Piper.



69 kt.... peu d'avions volent aussi lentement en vitesse de croisière !



Patrouille de Piper.



Si, si ! Je vous jure : 65 kt !



Arrivée à St André de l'Eure... à l'heure (elle était facile )!.



Les 2 frères J3 bien arrivés (après quelques rebonds sur la piste... inévitablement ).



Gabriel, commandant de bord et Jacques (qu'on ne voit pas), copilote.



Les 2 moteurs Pratt et Whitney du DC3 développent chacun 1100 ch !



Le DC3, moteurs tournants, prêt au départ.



Le DC3 en courte finale, trains sortis, phares allumés... comme les vrais avions de ligne !



Atterrissage tout en douceur !



Le beau DC3 de retour du vol baptême.



43 kt en vitesse sol sur le retour : un record... de lenteur  !



La vitesse "sol" tout au long du parcours



La nav du jour.



  

Aurélien
  
P.S. : un grand merci à Susana et à toute son équipe pour cette belle journée !  Et un grand merci également à Olivier et Bastien pour le convoyage en J3 !

  

 

 

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17 octobre 2009 6 17 /10 /octobre /2009 19:18

Cet article est l'occasion d'une petite pause dans mes récits d'aventures en montagne, car il faut que je vous raconte une rencontre aéronautique vécue cet été (oui oui, je sais, je suis hyper à la bourre dans mes récits, comme d'habitude ! ).



Pierre C. est un lecteur de mon blog, basé lui aussi à Lyon-Bron puisqu'il vient d'achever sa formation dans la même école que celle où j'ai passé mon PPL : AERA. A peine sa licence en poche, Pierre m'a contacté pour nous rencontrer et faire un petit vol ensemble : j'étais évidemment partant à 200% (sur ce point, je ne suis pas très difficile ).



Outre le fait de rencontrer de nouvelles personnes et d'aller voler avec un passionné comme soi, c'est l'idée de remettre les pieds dans l'avion des mes premières heures de vol qui me motivait tant : j'allais revoler en Cessna 152 ! 



Le Fox-Québec, sur lequel j'ai pu faire quelques heures pendant ma formation.


Pierre.


Yoyo.


Nous sommes donc partis tous les deux faire un petit tour de Cessna : nous devions aller jusqu'à Chambéry mais, comme souvent en aéronautique, la météo en a décidé autrement. Résultat : nous avons commencé par traverser les zones de St Exupery mais, devant la situation météorologie peu engageante devant nous, Pierre a décidé de se dérouter et d'aller vers le sud, "là où il faut toujours un peu meilleur". Nous sommes alors rentrés gentiment à Bron en contournant la CTR de St-Ex.



Départ piste 34, la météo laisse apparaître quelques trous de ciel bleu.


Bof, bof, ça devient peu engageant.


Ce qui m'a le plus marqué pendant ce vol, c'est que Pierre a fait toute la nav au cap, à la montre, le doigt sur la carte et grâce aux traditionnels moyens de radio-navigation (alors que moi, je me rappelle avoir été rapidement perverti par le GPS...).



La nav du jour.


Merci Pierre, je te dois maintenant un vol !



Aurélien

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19 juin 2009 5 19 /06 /juin /2009 22:40
Le DC3 au remorquage à la Ferté Alais cette année.


Tous les lecteurs de ce blog connaissent probablement l'avion : ce magnifique Douglas DC3 aux couleurs d'Air France (d'un côté) et de KLM (de l'autre) appartient à l'association France DC3. Son histoire, qui commence en 1943, est racontée sur cette page.



Comme chaque week-end de Pentecôte, l'aérodrome de la Ferté Alais organise son très célèbre meeting aérien : véritable rendez-vous de tous les passionnés des choses de l'air, cette fête rassemble les plus anciens et les plus rares aéronefs de l'histoire de l'aviation. Bien sûr, tous sont en état de vol. Citons par exemple le Blériot XI (le plus vieux : 1908), P51 Mustang, Spitfire, Boeing Stearman, Maurane Saulnier MS317, T6, Skyraider, Bücker, Focke Wulf, Corsair, Fieseler Storch, B17 "Flying Fortress" (le plus rare) etc....



Le côté "Air France".


... et le côté KLM.


Cette année, je pu me rendre au meeting de la Ferté. En me balladant parmi toutes ces machines chargées d'Histoire, j'ai pu approcher le fameux bébé de l'équipe France DC3 dont Susana, que je connais très bien (et que j'apprécie beaucoup, voir cet article ou cet article), est la présidente. Avec son accord et celui des pilotes (Gabriel et Jacques), j'ai pu monter à bord de cette magnifique machine et approcher son poste de pilotage. J'ai alors pu me rendre compte à quel point le travail de restauration était remarquable : on aurait dit que l'avion était "mieux que neuf".



Le poste de pilotage, "vintage" forcément.


Vue du moteur n°1 depuis le poste de pilotage : il doit être très impressionnant d'avoir une telle vue moteurs tournants.


Dans mon carnet de choses à faire avant de mourir, j'ai pu barrer "monter dans un DC3". La ligne suivante est : "voler en DC3"...



Aurélien

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12 avril 2009 7 12 /04 /avril /2009 22:33

Il y a quelques semaines, David V. a gentiment lancé une invitation à (tous) les colibris pour célébrer, chez lui en Bretagne, l'ouverture de la saison des barbecues. 4 colibris parisiens (Arnaud, Frédéric, Susana qui s'est excusée au dernier moment de ne pas pouvoir venir, et moi-même) avont répondu favorablement, et la joyeuse petite équipe s'est donc rendue à Lannion, à 2h de vol de la capitale (départ Chavenay), en DR400. Avec quelques autres colibris locaux, nous avons dégusté chez lui un excellent repas, en extérieur bien sûr, avec une superbe vue sur la mer. Une petite promenade digestive a superbement achevé cette rencontre conviviale entre passionnés de choses de l'air.

Nous prîmes le départ de Lannion vers 18h, avec un fort vent contraire, ce qui nous a permis d'arriver à Paris 2 minutes (tout juste) avant la nuit aéronautique !

Merci David !



Dans les hangars de l'aéroclub Jean Bertin, un magnifique Morane Saulnier MS317.


Emblême d'une marque qui a traversé l'histoire.


Un J3 cub.


L'équipe du jour : Frédéric, moi et Arnaud.


Départ de Chavenay.


Départ/Arrivée de/à Chavenay


Voilà un paysage qui respire les vacances : La Manche !


Aérodrome d'Avranches (avec habituellement ses moutons et ses marées...)


Le terrain d'Avranches : arrivez-vous à le retrouver ? (Pat, tu n'as pas le droit de jouer !)


Visuel sur l'un des monuments les plus visités de France !


Le Mont St Michel !


Travers le Mont St Michel.


Saint-Malo.




Le barrage de la Rance, son usine marémotrice et Dinard.


Bassin de la Rance.


St Malo.


Dinard, la Rance et St-Malo.


Baie de St-Brieuc.


Île de Bréhat.


Passage l'île-de-Bréhat.


Finale sur Lannion.


Arrivée et intégration à Lannion (et le départ aussi).


Notre avion au parking.


Un ATR en tour de piste.


L'ensemble des convives autour d'un bon repas au barbecue.


N'est-ce pas agréable d'avoir la mer sous nos yeux ?


 


Promenade digestive sur la plage.


Les chemins du littoral.




Voilà une statue qui a dû essuyer bien des tempêtes !


Le Wassmer de David.


Sur le retour.


J'aime bien photographier les barrages.


(Re) St Michel.


Un "Center Parcs".


Nous sommes arrivés 2 minutes avant la nuit aéronautique ! Ouf !


La nav globale.


Aurélien

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9 mars 2009 1 09 /03 /mars /2009 23:38
L'affiche d'Aérodej à Villefranche Tarrare.


Premier acte:



Nous sommes aujourd'hui dimanche, deuxième jour des vacances de février, et il fait ce matin un superbe CAVOK comme les pilotes adorent. C'est Julien qui m'a convaincu, peu de jours avant, de l'accompagner à l'Aérodej organisé par la boutique aéro sur le terrain de Villefranche Tarare . J'ai bien dit 'convaincu' car, il faut vous avouer, je ne suis pas du matin... et encore moins le week-end ! Pour cela, il a fallu que je négocie avec lui d'être au moins une fois aux commandes pendant cette sortie : requête acceptée.



Aller à Villefranche ne représente qu'un saut de puce pour nous.


8h30, je suis au terrain et il fait dans les 0°C dehors (gla gla). En attendant Juju, je commence à sortir notre Victor Fox, je fais les pleins et j'installe ma paluche sur l'avion. Pendant ce temps, Julien arrive, installe sa propre paluche, et me presse de partir car, d'après lui, il va y avoir foule à ce rendez-vous. Malheureusement pour lui, je vais alimenter son impatience car en cette froide matinée, je vais avoir du mal à démarrer l'avion ;-). Après 3 ou 4 essais, le moteur daigne enfin tourner. Nous sommes près à nous envoler vers notre petit-déjeuner (la faim ne justifie t'elle pas les moyens ?).


9h, nous décollons de Bron. Le trajet ne représente qu'un saut de puce pour un pilotaillon lyonnais : 15 minutes tout au plus. Sur le trajet, l'ambiance est comme d'habitude conviviale. Etant donnée l'heure matinale, mes neurones sont encore bien endormis et je m'embrouille pas mal dans la phraséo lors de notre intégration à Villefranche. Heureusement, personne ne nous écoute et nous constatons d'en haut que nous sommes presque les premiers à arriver, ce qui rassure mon copi du jour.



Courte finale de notre petite équipe à Villefranche, vue depuis la paluche de Julien.


Atterrissage sans encombre, nous parkons notre VF derrière un Rallye en provenance de Bron également et non loin également du Cessna emblématique de la boutique aéro. Dehors, il caillote (du verbe cailloter, vous ne connaissez pas ?), alors nous filons nous réchauffer dans les locaux de l'aéroclub du beaujolais, partenaire du rassemblement. Nous saluons nos quelques connaissances et nous nous présentons aux autres. Déjà, les tables regorgent de viennoiseries comme je les aime tant.



Le Cessna 172 de la Boutique Aéro.


Il y avait tellement de monde que le petit déj est parti en un rien de temps (heureusement, il y avait des réserves derrière).


Assez rapidement, le parking se couvre de toutes sortes de machines. Alors, appareils photos en main, nous courons photographier ces superbes machines. Notre entrain nous a même poussé à jeter un coup d'oeil aux hangars, et cette visite s'est révélé riche en découvertes : Beech Banonza, Mousquetaire, Cessna Push Pull, Jodel ... Que de merveilles !


A force de discuter et photographier, nous avons à peine vu l'heure tourner et il est déjà 11h30. Et c'est à ce même moment que tous les pilotes de l'Aérodej ont voulu partir. Résultat : gros bouchons sur le taxiway de Villefranche. Nous étions au moins les 10e dans une queuleuleu digne des plus grands aéroports parisiens, en train de faire nos essais moteurs (c'est Julien qui est aux commandes pour le retour). D'ailleurs, pour les avions prêts à décoller, on a recommandé aux aéronefs de remonter 3 par 3 la piste jusqu'au seuil. (fin de l'acte I).



Hélicoptère Bell 47 G2


Piper Malibu.


Le Socata TB20 Trinidad de Bron refait à neuf.


Un DR400 CDI...cloué au sol...


Rallye.


Jodel D140 Mousquetaire.


Cessna Puch-Pull avec 2 moteurs : l'un à l'avant et l'autre à l'arrière.


Nous ne savons pas ce que c'est !


Beech Banonza.


Jodel D113.


Notre tagazou : DR400-120.


Rallye en provenance du terrain de Brindas.


Socata TB20.


Jodel D112.


Mooney.


Pipistrel Virus.


Pipistrel Sinus.


Jour d'affluence à LFHV.


Deuxième acte:



Nous sommes donc toujours à Villefranche, sur le taxiway, à la queuleuleu, en train de faire nos essais moteur. Et là, c'est le drame ! Le test des magnétos s'est révélé complètement catastrophique : la chute des tours moteur entre les 2 magnétos (both) et celle de gauche (left) était de l'ordre de 300tr/min, soit nettement plus que le maximum autorisé pour décoller. Ces essais étaient même accompagnés de grosses vibrations dans l'avion. D'un commun accord, il fut naturellement pris la décision de rentrer au parking et de suivre les consignes dans un cas pareil : téléphoner au mécanicien du club.


Michel, notre mécano, nous recommande alors par téléphone d'appliquer la procédure de "décrassage des bougies" à haut régime et en appauvrissant le mélange air/essence pendant plusieurs minutes. Malheureusement, rien n'y fait, et le moteur tournait toujours aussi mal. L'espoir est venu d'un mécanicien de la société de maintenance aéronautique située justement à Villefranche qui, ayant entendu notre coucou subir des tests, nous a proposé de jeter un coup d'oeil sous le capot : en démontant l'une des bougies, celui-ci a pu constater que celle-ci elle était sale et -après un test en atelier- a conclu qu'elle était HS. Il nous a alors proposé de changer les 4 bougies de la magnéto incriminée, ce qu'il fit (merci à lui !).


Pendant ce temps, un autre Julien (notre président des Jeunes Ailes) nous a rejoint à bord de son vénéré Lima Novembre : arrivé de Bron, nous devions 'normalement' voler avec lui sur notre retour à Lyon. Ce dernier nous attendait donc en l'air, au dessus de l'aérodrôme de Villefranche, dans l'espoir de nous voir décoller. Mais, voyant que nous avions quelques soucis, il s'est heureusement décidé de se poser sur notre aérodrome d'infortune. Grâce à sa présence, nous avons pu entrevoir une solution de secours pour rentrer à la maison au cas où nous ne puissions rentrer avec notre avion malade.


Finalement, la réparation a porté ses fruits puisque lors de notre 2e tentative de départ et de nouveaux essais moteurs, nous avons constaté que l'avion était de nouveau apte au vol. Nous partîmes les premiers, suivi de Julien derrière.


Heureusement, il y avait le mécano de l'entreprise de maintenance du terrain qui était là...


Installation de 8 bougies neuves.


Troisième acte:



Au final, nous avons perdu une bonne heure, ce qui nous a permis d'utiliser le créneau de réservation de notre successeur puisque le pilote, qui devait prendre l'avion après nous et prévenu par notre mécano de notre problème, avait annulé sa réservation de l'avion. Du coup, nous avions assez de temps devant nous pour l'occuper à nous faire une ballade dans les plaines du Beaujolais enneigées, à 2 avions, avec la terrible envie de voler en patrouille, ce que nous fîmes (pour le plus grand plaisir de nos objectifs photos). Du pur bonheur....



Début de la neige dans le beaujolais.






Julien nous rejoint.


Et c'est parti pour une petite patrouille. Nous resterons le leader tout le vol. (Photo J. Robin)


Virage du LN. (Photo J. Robin)


Effet d'optique : nous ne sommes pas au dessus de Lyon ! (Photo J. Robin) 


Nous resterons en patrouille très longtemps, dans la classe D de Bron, jusqu'à la vent-arrière (remarquez la bout d'aile du LN).


Aurélien

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25 octobre 2007 4 25 /10 /octobre /2007 01:36

Après notre vol avorté à destination de New-York (mais qui reste l'un de mes plus beaux vols), Marc-Olivier a fait un travail titanesque de récupération des bandes sons et surtout de leur décryptage. Voici le résultat de son travail :

 

Rappel de la situation : nous sommes pendant le vol retour sur Montréal. Le dialogue commence lorsque nous sommes encore aux USA (donc en contact avec les américains) et alors que nous sommes sur le point de franchir la frontière canado-américaine. Notre destination est dans un premier temps l'aéroport de Montréal Trudeau afin de pouvoir dédouaner (on doit réglementairement se poser dans un aéroport douanier lorsqu'on franchit les frontières de pays). Ensuite (mais ça ne concerne pas ces dialogues) nous avons redécollé de Trudeau pour notre aérodrome final de Montréal St-Hubert.

 

La configuration des pistes et des avions à l'atterrissage.

   

Pour les protagonistes des conversations radio, voici un petit résumé  de la situation :

BTV APP (Burlington Approach) :  Équivalent d'un SIV combinant l'approche pour la région du lac Champlain (Comme Deauville  Info/Deauville Approche).

MTL TML : (Montreal Appoach, Montreal Arrival, Terminal De Montreal) :  responsable des arrivées IFR dans la grande région métropolitaine de  Montréal.  Ils coordonnent les handoffs avec Boston Center, Burlington  Approach, Ottawa Terminal et Montréal Center.

 

Les pistes à Montréal-Trudeau.

 

C-FFSK : C'est nous. Les conversations en anglais, c'est Marc-Olivier ; les  conversations en Francais c'est Susana sauf deux (Marc-Olivier).

AF346 Lourd : 747 en patrouille avec nous qui était dirigé sur la 24 droite alors que nous faisions l'approche sur la 24 gauche.  Sa clairance d'atterrissage est retardée par le départ d'Air Canada 437 sur la piste sécante (piste 28). AF346 coupe d'ailleurs la parole à la tour en arrivant sur la fréquence ce qui l'oblige à répéter le message.

 

Heavy AF346, parallèle à nous.

  

Air Canada 437: Airbus 319 décollant de la piste 28 pour Toronto, un tout petit vol léger, ce qui lui permet de prendre la piste courte. C'est cet avion qui retarde la clearance d'atterrissage de AF346.

Air Canada 1251: Airbus 320, arrivant de Cancùn au Mexique, qui suit le 747 d'Air Fance sur l'approche 24 droite.  L'approche lui indique qu'il est numéro 1 mais qu'ils doivent faire décoller un 777 (Air France 345) avant.  Le décollage de AF345 aura lieu une minute trente plus tard à cause des contraintes de turbulence de sillage du Heavy qui précède.  Le ManOPS de l'ATC Canadien nécessite une attente de 2 minutes avant tout décollage qui suit la turbulence de sillage d'un Heavy.

Air France 345:  C'est le 777-300 qu'on voit sur le seuil de la 24 droite sur la photo. 

Commentaire de Marc-Olivier : C'est assez drôle parce que le contrôleur est visiblement anglophone et Air France 345 rend le contrôle confus en changeant de langue entre les messages.  A la ré-écoute, c'est assez drôle la séquence où le contrôle  dit:

-Air France 345 no delay rolling airborne contact departure cleared  take off runway 24 right

- (silence)

- Air France 345 no delay rolling cleared take off runway 24 right

- (silence, et la, il se rend compte qu'il n'est pas compris en anglais)

- Air France 345 sans délai autorise au décollage piste 24 droite

et il répète "sans délai".

Je taquine le personnel d'Air France mais je les aime bien quand même d'autant plus que je crois que la faute est partagée puisque le message précédent était en Français.  Toutefois, la suite des messages  se fait en anglais avec le Terminal c'est assez curieux.

Corsair 901: Un airbus 330-200 qui part pour Orly a la même heure.

 


=> Pour écouter les bandes sons, téléchargez le fichier en cliquant avec le bouton droit de la souris sur l'icone, et choisir 'Enregistrer la cible sous'.

 

 Burlington Approche 1/2

 

19:33 - C-FFSK  Burlington Approach Good Afternoon this is Skyhawk Foxtrot Foxtrot Sierra Kilo.
19:43 - BTV APP Thats Foxtrot Fotxtrot Sierra Kilo?
19:46 -  C-FFSK    Affirm, this is Charlie Foxtrot Foxtrot Sierra Kilo.
 20:08 - BTV APP Hey Charlie Foxtrot Foxtrot Sierra Kilo Burlington Approach Say your position?
20:12 -  C-FFSK  Fox Fox Sierra Kilo is 22 miles on the 244 radial of the BTV VOR at 5 thousands 5 hudreads enroute Montreal requesting flight folowing for border crossing.
20:31 - BTV APP  Hey Charlie Foxtrot Foxtrot Sierra Kilo Squawk 0255.
21:14 -  C-FFSK  Burlington Approach Foxtrot Foxtrot Sierra Kilo did you copy?
21:32 - BTV APP Fox Fox Sierra Kilo Burlington Approach Say Again.
21:35  - C-FFSK  I was wondering if you did copy my destination is Trudeau, I am 5 thousands 5 hundreads feet 20 miles, 21 miles on zero uh  249 radial of the Burlington VOR.
21:47  - BTV APP Foxtrot Sierra Kilo Squawk 0255.
21:52  - C-FFSK  0255 Foxtrot Sierra Kilo.
22:08  - BTV APP Fox Sierra Kilo Radar Contact, Burlington altimeter 30,05.
22:12  - C-FFSK  30,05 Fox Sierra Kilo.
22:49  - BTV APP  Foxtrot Sierra Kilo say again type of aircraft.
22:52  - C-FFSK  This is a Cessna Skyhawk on a VFR flight plan Fox Fox Sierra Kilo.
22:56  - BTV APP Fox Sierra Kilo, Roger.
25:20  - C-FFSK  Burlington Approach Charlie Foxtrot Foxtrot Sierra Kilo, Request
25:25  - BTV APP Foxtrot Sierra Kilo Go, What's your request ?
25:26  - C-FFSK  Any chance for a pop-up for Trudeau, IFR, we still have the other requirement for crossing border requirement we would appreciate that if possible.
25:37 - BTV APP Foxtrot Sierra Kilo are you in VFR Conditions now?
25:40 - C-FFSK  Affirm and Able to maintain for the next 15 minutes no problem sir Foxtrot Sierra Kilo
25:46 - BTV APP Foxtrot Sierra Kilo Roger.
27:13 - BTV APP  Charlie Fox Fox Sierra Kilo is cleared to Trudeau Airport Via Direct Plattsburgh, and Direct Trudeau Maintain 6000.
27:22 - C-FFSK   Cleared to the Trudeau Airport via Direct Plattsburgh, Direct Trudeau uhh unable, negative RNAV but direct YUL is possible maintain 6000.
27:35 - BTV APP Fox Sierra Kilo Roger, Direct to Plattsburgh then Direct Montreal, Maintain 6 thousands.
27:37 - C-FFSK  Direct Plattsburgh and Direct Montreal, Maintain 6 thousands Fox Fox Sierra Kilo.

 

 

Burlington Approche 2/2

 

0:08   -  BTV APP Charlie Fox Fox Sierra Kilo Squawk 0301
0:12   - C-FFSK  0301 Foxtrot Sierra Kilo
0:50   -  BTV APP Fox Sierra Kilo Squawk what was your departure point?
0:53  -   C-FFSK Departure is Albany KALB
0:56  -   BTV APP Roger
0:58 -    C-FFSK  If you could... just for the strip, we would use Burlington as an alternate
1:00 -  BTV APP [click]
1:54 -    C-FFSK  Burlington Approach, Fox Sierra Kilo is level 6 thousands
6:26 -    BTV APP Cessna Foxtrot Sierra Kilot Descend at pilot discretion maintain 4 thousands
6:31 -    C-FFSK four thousands, pilot discretion Foxtrot Sierra Kilo
10:58 -  BTV APP Foxtrot Sierra Kilo contact montreal Arrival on 118 point niner Good Day
11:00 -  C-FFSK  118,9 Good Day Foxtrot Sierra Kilo

 

 

Montreal Appoach, Montreal Arrival, Terminal De Montreal 1/2 (Best of !!!)

 

12:48 - C-FFSK  Montreal Approach, Foxtrot Sierra Kilo with a request to change the strip in French
12:54 - MTL TML Foxtrot Sierra Kilo you want to change to which?
12:58 - C-FFSK  Français Fox Sierra Kilo
13:00 - MTL TML Ok I'm sorry Fox Sierra Kilo i did not understand your message
13:05 - C-FFSK  Just wanted to change language and speak the french language if possible Foxtrot Foxtrot Sierra Kilo
13:09 - MTL TML Oui Certainement monsieur, aucun problème, je m'excuse Fox Sierra Kilo alors 24 gauche pour vous et puis altimetre 30,04
13:19 - C-FFSK  24 Gauche 30,04 Foxtrot Sierra Kilo

 

Montreal Appoach, Montreal Arrival, Terminal De Montreal et Montréal Tour 2/2

-> J'ai mis en rouge lorsque Susana fait la radio


9:54   - AF346  Air France 346, pouvez-vous confirmer l'altitude s'il vous plait ?
9:56   -  MTL TML Air  France 346 oui c'est  6000 pieds, 24 droite
9:59   - AF346  A 6000 pieds Air France 346 24 droite
10:15 - C-FFSK  Virons a droite cap 075 Foxtrot Sierra Kilo
10:19 - MTL TML Roger
11:10 - MTL TML Foxtrot Sierra Kilot descendez a 2500 pieds
11:13 - C-FFSK  Descendons  2500 Foxtrot Sierra Kilo
11:45 - MTL TML Anticipez une approche visuelle sur la 24 gauche vous allez virer environ 10 miles finale
11:50 - C-FFSK  On anticipera une approche visuelle pour la 24 gauche Foxtrot Sierra Kilo (Marc-Olivier)
11:53 - MTL TML Roger
12:20 - MTL TML Air France 346 descendez a 4000 cap 285
12:25 - AF346  Vers 4000 pieds cap 285 Air France 346 Lourd
12:26 - MTL TML  Roger
12:31 - MTL TWR Corsair 901, la Tour, alignez vous sur la piste 24 droite
12:36 - CRL901  On s'aligne et on maintient 24 droite Corsair 901
13:06 - C-FFSK  Montréal Approche, Charlie Fox Fox Sierra Kilo en vue de l'aéroport
13:07 - MTL TML Je vérifie madame, votre King Air est passé sur votre aile gauche est présentement votre position 10h30 3 miles pour 3000 pieds il descend
13:17 - C-FFSK   Foxtrot Sierra Kilo, on verifie (Marc OLivier)
13:19 - MTL TML  Roger
13:59  - MTL TML Foxtrot Sierra Kilo, virez à gauche 330
14:02 - C-FFSK  À gauche 330 Foxtrot Sierra Kilot
14:03 -  MTL TML  Roger, Air France 346 à gauche 270 interceptez 24 droite en rapprochement
14:09 - AF346   a gauche 270 interceptons 24 droite en rapprochement Air France 346 lourd
14:12 - MTL TML  Roger
16:00 - AF346    On est toujours à 180 noeuds Air France 346
16:02 - MTL MTL  Oui monsieur, la vitesse Air France 346 à votre discrétion par contre gardez 170 noeuds ou plus jusqu'à Jarry.
16:10 - AF346   D'accord 170 noeuds ou plus jusqu'à Jarry Air France 346
16:14 - MTL TML Air France 346, information trafic, a votre position 10 heures trente 4 miles c'est un cessna 172 qui fait une approche visuelle sur la piste 24 gauche
16:23 - AF346   oui c'est bien copié Air France 346 lourd
16:31 - MTL TML Foxtrot Sierra Kilo, n'allez pas au nord de l'alignement piste à cause du trafic sur la droite
16:37 - C-FFSK  On ne vas pas overshooter le localizer Foxtrot Sierra Kilo
16:39 - MTL TML  Roger Foxtrot Sierra Kilo, parfait monsieur appelez la tour maintenant sur 119,9 bonsoir
16:44 - C-FFSK  On passe avec la tour 119.9 bonne soirée Foxtrot Sierra Kilo
16:48 - MTL TML  Roger
17:06 - MTL TML  Air France 346 appelez la tour maintenant sur 119 décimale 9 bonsoir
17:10 - AF346   119,9  346 au revoir
17:40 - AF346   La tour Air France 346 Lourd sur la 24 droite
17:40 - MTL TWR   ....Hold short 28 Air Canada 437 Tower now taxi to position runway 28
17:49 - AC437   To position runway 28 Air Canada 437
17:52 - AF346   La tour, Air France 346 lourd en finale 24 droite
17:55 - MTL TWR  Air France 346, La tour bonsoir monsieur les vents 290 @ 10 numéro un pour la piste 24 droite
18:00 - AF346   Numéro un Air France 346
18:54 - MTL TWR  Air Canada 437, Tower, Airborne contact departure, cleared takeoff runway 28 Good Day
18:58 - AC437   Cleared for take off runway 28 Air Canada 437  Good Day
19:01 - MTL TWR  Roger Air France 346, la tour, les vents 280 a 10 autorisé à atterrir piste 24 droite
19:09 - AF346   Autorisé à l'atterrissage piste 24 droite Air France 346
20:03 - AC1251  Tour de Dorval bonjour, ici Air Canada 1251 avec vous sur l'approche 24 droite
20:09 - MTL TWR  Air Canada 1251, la tour bonjour trafic un Boeing triple 7 décolle de votre piste dans une minute et trente, numéro un pour la piste 24 droite
20:18 - AC1251  Air Canada 1251
20:21 - MTL TML  Air Canada 437, Montreal Terminal Good Day, too you are radar identified, maintain seventeen, one seven thousands proceed to KANUR on course
20:29 - AC437   Up to 17 thousands direct KANUR on course air canada 437
20:33 - MTL TML  Roger
20:35 - MTL TWR  AF345 est-ce que vous être prêt avec sans délais?
20:38 - AF345   Oui bien sur Air France 345
20:40 - MTL TWR  Air France 345 merci alignez vous sur la piste 24 droite
20:43 - AF345    On s'aligne 24 droite Air France 345
20:59 - C-FFSK  on est en courte finale Foxtrot Sierra Kilo
21:00 - MTL TWR  Foxtrot Sierra Kilo Autorisé à l'atterrissage 24 gauche
21:04 - C-FFSK  Atterrissage 24 Gauche Foxtrot Sierra Kilo
21:06 - MTL TWR  Air France 346 restez a l'écart de Bravo et dans Bravo 2 contactez sol 121.9
21:13 - AF346   121.9  court de bravo et sur bravo 2 on contact 121,9 Air France 346 au revoir
21-19 - MTL TWR  bye
21:37 - MTL TWR  Air Canad Air France 345 no delay rolling airborne contact departure cleared take off runway 24 right
21:44 - MTL TWR  Air France 345 no delay rolling cleared take off runway 24 right
21:50 - MTL TWR  Air France 345  sans délai autorise au décollage piste 24 droite
21:53 - AF345   Autorise 24 droite Air France 345
21:55 - MTL TWR  Sans délai
22:20 - MTL TWR Air Canada Air  12, Air Canada 1251, la tour autorisé a l'atterrissage piste 24 droite
23:57 -  AF345    Bonjour, Air France 345 passing 3400 feet climbing to 5000
24:03 -  MTL TML Air France 345, radar identified turn left heading 170 maintain one zero 10 thousands
24:09 -  AF345  Turning left heading 170 maintaining 10 thousands Air France 345
24:15 -  MTL TML Roger
27:45 -  AF345  Climb flight level 230 Air France 345

 


 

Merci Marc-Olivier pour tout ce travail et à Susana pour cet excellent essai à la phraséo Québécoise !

Aurélien


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21 octobre 2007 7 21 /10 /octobre /2007 14:28

La statue de la liberté n'attendait que nous (photo prise en 2003).

    
Samedi 13 octobre, 5h50 du matin : le réveil sonne et pour une fois, je suis heureux de me réveiller si tôt car le week-end promet d'être magnifique. C'est en effet demain dimanche que je vais rascoler une nouvelle fois avec Marc-Olivier Méhu et rencontrer la célébrissime Susana de la Pilotlist, pour un vol au départ de Montréal et à destination de New-York !
 
Nous sommes donc samedi matin et Montréal est quand même à 200 km de Sherbrooke : il faut prendre la ligne d'autocar régulière qui se rend dans la métropole du Québec. Tout s'annoncer pour le mieux : un soleil radieux, des forêts rougeoyantes le long de la route en cette belle période d'été indien, mais des températures très fraîches tout de même.
 
Tout à coup, grosse odeur de brûlé dans le bus : l'autocar prend feu !!! Le chauffeur arrête immédiatement le bus sur le bord de l'autoroute, nous évacuons sur la bande d'arrête d'urgence, le chauffeur prend un extincteur et asperge copieusement la roue avant droite qui était en feu... Heureusement, les flammes sont vites maitrisées. L'autobus est évidemment Hors Service et nous devons en attendre un autre (toujours sur la bande d'urgence, au froid) qui vient de partir de Sherbrooke. Résultats : 1 heure de retard, un peu de frayeur, mais nous sommes bien arrivés à destination. Hélas, je n'ai pas pu photographier ces instants, mon appareil étant dans ma valise qui était elle-même dans l'autobus.
 
Samedi après-midi, je vais rejoindre à l'aéroport Marc-Olivier qui arrive de Vancouver. Une fois tous deux réunis, nous louons une voiture et partons à la frontière américaine (à 30 min de Montréal) pour récupérer (seulement) le formulaire I-94W qui nous servira le lendemain. Je peux vous assurer que ce ne fut pas simple, bien au contraire ! En y repensant au moment où j'écris ces lignes, on se serait presque pris pour les Astérix et Obélix des temps modernes de la maison qui rend fou (cf. les 12 travaux d'Astérix). Heureusement, c'est bien connu, les Gaulois triomphent toujours !
Pour terminer la soirée, Marc-Olivier m'invite à le rejoindre dans la maison de celui qui fut son copilote et ami lors de son voyage pilotaillonesque en Alaska. Au menu : choucroute, merguez et bonne humeure !
 
Dimanche 14 Octobre : C'est le grand jour ! Marc-Olivier et moi avons rendez-vous au très luxueux hôtel Hayatt Regency dans lequel descend Susana, arrivée la veille, en escale jusqu'à ce soir (Susana est hôtesse de l'air, ou PNC, à Air France). C'est avec grand plaisir que nous la vîmes arriver, toute rayonnante et surtout très motivée pour notre vol d'aujourd'hui ! D'ailleurs, elle a insisté pour nous offrir le petit déjeuner dans son bel hôtel.
 
Marc-Olivier Méhu, qui chacun sait est pilote (de loisir) ici au Canada (mais aussi en France), nous a loué un avion et nous a préparé une ballade dont le but ultime est le survol de la Big-Apple (surnom de New-York) et de Central Park. L'idée initiale était de décoller de Montréal très tôt le matin, arriver à New-York vers 10h, aller en ville pour déjeuner et rentrer dans l'après-midi après le survol de la ville (le survol d'une ville, même à New-York, est autorisé aux USA).
 
Les ventres pleins, nous partons pour l'aérodrome de Montréal-St Hubert qui sera notre point de départ de cette belle aventure. La préparation au sol pour ce type de nav est importante : réservation de l'avion pour une longue durée, plan de vol à déposer, prévenir les douaniers des aéroport à la traversée des frontières, cartes à préparer, essence, météo... Bref, Marc-Olivier n'a pas chômé alors que pendant ce temps Susana et moi faisions les pîtres dans la salle de briefing.
 

 Pitreries au tableau de la salle de briefing d'Air Richelieu.
 
 
A cause de problèmes de disponibilités de l'avion, c'est seulement vers 10h30 que nous mettons en route l'avion, un Cessna 172 immatriculé C-FFSK. La météo sur Montréal est nuageuse, mais pas suffisamment pour faire renoncer Marc-Olivier à ce vol. De toute façon, Marc-Olivier est qualifié IFR, donc nous pourrions presque aller à New-York les stores de l'avion fermés.
  

C-FFSK, vaillant C172, nous transportera pour ce périple. 
 
Nous décollons de la piste 24L : à notre droite, c'est le centre ville de Montréal qui commence à s'offrir à nos yeux émerveillés. C'est à ce moment que l'on prend alors la pleine mesure de l'importance du fleuve St Laurent (qui, dit-on, est le fleuve le plus large du monde). Très vite, nous rejoignons le plafond de nuage, mais notre altitude est suffisante pour continuer en VFR. Nous survolons d'abord les quartiers résidentiels des environs de Montréal (saviez que presque toutes les résidences que nous avons survolées possèdent une piscine ? Sûrement un critère de richesse au Canada, au même titre que la grosse bagnole !).
 

 Départ piste 24L de Montréal-St Hubert. Remarquez en bas à droite le DC3.

  

 Au loin, Montréal.
 
Rapidement, c'est le lac Champlain qui va être notre compagnon de route : bien que pas spécialement large (moins de 10 km presque partout), son étendue Nord-Sud est gigantesque (100 km) ! Ca tombe bien, puisque les nuages commencent à se dissiper et laissent désormais les rayons du soleil venir se refléter dans l'eau : d'ailleurs, on note par endroits des rassemblements de voiliers voguant selon les caprices du vent, plutôt fort aujourd'hui. A cela s'ajoute les immenses étendues forestières rouges et vertes du parc national des Adirondacks. A ce point précis, nous sommes déjà aux USA et le passage de la frontière fut sans douleur ;-) . A bord de l'avion, l'appareil photo de Susana surchauffe.
 
 
Paysages vus le long du lac Champlain.
 
 
 
 
Parlons des communications radios : au Québec, les communications peuvent se faire en Français ou Anglais, Marc-Olivier ayant choisi le Français pour que Susana et moi comprenions un peu ce qui se tramait à la radio. Mais à partir de l'entrée aux USA, c'est en anglais bien sûr que le dialogue s'est poursuivi. D'ailleurs, si je peux vous faire une confidence : je n'ai absolument pas compris le moindre mot de ce que Marc-Olivier racontait, et encore moins à ce que le cow-boy à l'autre bout des ondes lui répondait ! C'est pas encore demain que je vais m'organiser un p'tit voyage en terres (grandes) bretonnes ! Croyez-moi !
  
 

 

 Curiosité : l'ombre de notre avion dans un halo de lumière.
 
 
 
 
De temps en temps, la couche nuageuse se faisait vraiment plus épaisse qu'ailleurs (normal au dessus de ces grandes étendues d'eau). Marc-Olivier basculait alors en régime de vol IFR (aux instruments) et il n'était, du coup, pas rare de traverser de plein fouet certains cumulus, et de se retrouver au dessus de la couche.
 
 
 La présence de nuages lenticulaires trahit l'importante force du vent en altitude.
 
 
 Les cartes à bord furent nombreuses pour ce voyage.
 
 
 
 
 
 
 
Au bout du lac Champlain, c'est la ville d'Albany qui approche et c'est là que nous allons nous arrêter pour dédouaner et refueler (l'essence risque d'être plus chère si nous décidons de remplir les réservoirs ailleurs). Aux douanes US, je peux vous dire que ça ne rigole pas : interdiction de sortir de l'aéronef tant que les douaniers n'ont pas inspecté l'avion et les choses (en l'occurrence : nous) à l'intérieur. Heureusement, une fois dans leurs locaux (pour prendre empruntes digitales et passeports), la tension redescend et c'est même sur le ton de la plaisanterie que nous les quittons une heure plus tard.
   
 
 
 Arrivée à Albany.

 

L'arrivée à l'aller et le départ au retour.

 

Marc-Olivier : un colibri en or !

 

En euro, ça fait 0.82 €/L.

 

Départ d'Albany.

 

 

  

Une fois encore sur la route, nous en prenons pleins les yeux : pour éviter d'écrire un récit fleuve, je vous laisse juger par vous-même grâces aux photos. Sachez seulement qu'après avoir décollé d'Albany, le chemin vers New-York fut ultra simple : il fallait trouver la rivière Hudson et la suivre jusqu'à l'océan ! Simple n'est-ce pas ?

 
 
 
 Les Adirondacks.
 
 
 La rivière Hudson : il ne reste qu'à la suivre pour arriver à New-York.
 
 
 
 Convoi de chemin de fer : près de 50 wagons !
 
 
 
 

 Un 360° pour se rendre compte de la vitesse du vent et prévoir si, en continuant vers New-York, nous serons rentrés à l'heure à Montréal.
 
 
New-York est en vue ! Malheureusement, c'est à ce moment précis que nous avons dû faire demi-tour : les impératifs professionnels de Susana furent tels qu'elle devait rentrer à l'heure pour son vol retour sur la France. Nous n'étions plus qu'à 15 minutes de vol de Central Park, mais si nous avions continué, elle aurait certainement manqué son avion. Nous étions tous les 3 si tristes d'échouer si prêt du but. Pour moi, j'estime que ce n'est pas grave du tout, car nous nous sommes quand même régalés de ces magnifiques paysages avec toujours ce plaisir immense de voler et de se sentir libre et d'aller là où nous voulions (un petit coup à gauche pour voir les voiliers sur les lacs, un petit coup à droite pour survoler les forêts, etc...). Et puis quel plaisir de voler avec de si sympathiques colibris ! Nous avons pris environ 800 photos de ce beau voyage, je ne vous montre ici qu'une petite cinquantaine de photos (soit 6%) : c'est raisonnable, non ?
 
 
 New-York est en vue ! (regardez bien !)
 
 
 
 
Demi-tour, si proche du but ...
 
Le retour s'est passé dans les mêmes conditions que l'aller : arrêt à Albany, passage de la frontière mais arrêt supplémentaire à Montréal-Trudeau (l'aéroport international de trafic passagers). Susana, qui a voulu s'essayer à la phraséo québécoise, s'est même lancée dans le dialogue radio avec la tour de Trudeau alors qu'un Boeing 747 d'Air-France se présentait en finale avec nous (pour une piste parallèle hein, pas sur la notre !). Le comble !
  
 
 Albany encore, au retour cette fois.
 
 
L'avion d'hommes d'affaires par excellence : un Piaggio P180 Avanti. 
 
 
 
 
 
 Puits de lumière.
 
 
 De gros avions à la roulette mal placée.
 
 
 Montréal au retour : ici le centre ville et le Mont-Royal derrière.
 
 
 Parc d'attraction de la Ronde.
 
 

Un boeing 747 d'Air France se présente en finale (comme nous) mais sur une piste parallèle à Montréal Trudeau.

 

Notre trajectoire.

 

La fine équipe (avant le départ au soir de Susana pour l'aéroport) ! 
 
  
Pour conclure ce récit, j'ai passé un week-end aéro formidable : heureusement que de telles journées permettent d'oublier les soucis de la vie quotidienne ! Marc-Olivier est un colibri passionné toujours parré à partager de son temps pour émerveiller des pilotaillons avides de nouvelles expériences, et Susana et une colibrette hyper agréable, motivée et d'une gentillesse sans borne.
 
Merci à vous deux ! A bientôt j'espère !
  
Aurélien
 
 

* C'est Susana qui a trouvé le titre de cet article et je le trouve tellement parfait que je l'ai repris ici. Ce titre est un clin d'oeil au fameux "Voir Naples et mourir" cher à Stendhal !
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12 juillet 2007 4 12 /07 /juillet /2007 22:06
Acte I, scène 2 : on prend les mêmes, et l'histoire continue !
 
Le lieu : Lyon Bron + Villefranche Tarrare.
 
La date : samedi 30 Juin, 11h30Z
 
Les acteurs : la même équipe (Gérard, Sylvie et moi)
 
L'avion : 1 ... non 2 TB20 (oui môôôssieur) !
 
L'excuse : la célébrissime Susana qui vient nous rendre visite à Lyon.
 
 
 
 
 

Lyon - Villefranche : un saut de puce.

  
Le rendez-vous était pris depuis deux semaines : Susana et Véronique viennent de Paris pour venir voir les colibris Lyonnais ! Super !!! L'occasion était toute trouvée pour organiser un rascol. L'aérodrome de Villefranche Tarrare sera notre lieu de rencontre : il y a un très bon restaurant. Jean Pierre (dit JP jojo sur Pilotlist) nous y réserve une table pour que tous les colibris de la région puissent accueillir et passer un bon moment de convivialité avec les filles.
 
Malheureusement, la météo sur St-Cyr n'est pas aussi bonne que celle sur Lyon : le plafond ne dépasse pas les 500 ft alors que sur Lyon, nous avons un insolant CAVOK. Pour enfoncer le clou, la copilote de Susana ne se sentait pas au meilleur de sa forme. Les filles ne rejoindrons donc pas la capitale des Gaules aujourd'hui ! Dommage... Mais ne nous laissons pas abattre, nous allons quand même rascoler ! Le rascol Susana est reporté à une autre fois, elle nous l'a promis !
 
 
 
 
 

Un premier équipage part de Lyon Bron.

Notre premier TB20 (bleu)...

... et son poste de pilotage.

 
Gérard avait réservé un TB20, un avion tout bleu à train rentrant et pas d'hélice variable, pour nous changer des traditionnels Cessna et Robin. Pendant la prévol, nous laissons partir pour Villefranche un Rallye qui rascolera avec nous. A bord de cet avion, Bernard Daval (colibris Président de l'aéroclub RVI), Jean-Pierre Paralis (colibris dijono/lyonnais) accompagnés de leurs dames. Nous nous installons à bord, gérard s'apprête à démarrer puis... rien. Il ne se passe rien ! Malgré les sollicitations répétées du bouton du démarreur, l'hélice ne tourne pas d'un chouillat ! Mince ! Pas de bol ! Probablement la batterie ! Mais celà est sans compter sur l'extrême efficacité de Gérard qui repart chercher un autre avion, qui sera ... un autre TB20 (mais rouge celui-là) !
 
 
 
 
 

Le deuxième TB20 (rouge)...

... et son poste de pilotage. On joue au jeu des 7 erreurs ?

 

Le voyage pour Villefranche ne représente qu'un saut de puce pour un Lyonnais : 15 minutes de vol au grand max. Nous nous alignons sur la piste 34 de Lyon, nous obtenons notre clairance de décollage et Gérard enfonce les gaz : dès ce moment, nous restons littéralement scotchés sur notre siège ! Les 250 CV du TB20 nous arrachent du bitume. Le vario est là pour le confirmer : +1000ft/min en montée ! Du jamais vu !!! L'avion grimpe aux murs ! Une fois le train rentré, Gérard affûte les réglages de la puissance et de la pression d'admission de l'hélice : un avion à pas variable, c'est quand même un peu plus compliqué ...
 
 
 
 
 

+1000ft/min !

  
Au badin, nous affichons 120kt en croisière. Nous rejoignons Villefranche en moins de temps que pour le dire. Nous nous intégrons dans le circuit de piste, Gérard sort le train d'atterrissage, ajuste le pas de l'hélice et nous voilà déjà en finale. Une chose impressionnante : lorsque les volets sont sortis, le TB20 semble tomber comme une masse ! Le plan d'approche est alors très impressionnant !
 
 
 
 

Etape de base pour Villefranche-Tarrare.

 
 
Sur le tarmac de Villefranche, les colibris du Rallye partis (bien) avant nous nous attendaient depuis bien vingt bonnes minutes et sont surpris de nous voir arriver avec le TB20 rouge. Evidemment, ils n'hésitent pas à nous chambrer sur notre changement d'avion:
 
 
- " Bravo pour la peinture express ! Très efficace !"
 
 
 
 
 

 
 
Le repas au restaurant de Villefranche sera très convivial : pendant le repas, nous faisons connaissance avec tous les autres colibris (nous étions une bonne vingtaine au total) et nous parlons aéro tout au long du repas (ragots de nos plateformes entre autres). Avant le dessert, des personnes étrangères au rascol nous demandent s'ils peuvent photographier nos tagazous. Nous étions loin d'imaginer qu'il s'agissait d'un club entier de passionnés d'automobiles qui voulaient photographier leur bolide devant nos bétaillères ! Nous sortons du restaurant et nous voyons pas moins de 11 cabriolets s'exposer devant nos tagazous ! Le photographe a même gagné un tour en hélico pour pouvoir photographier depuis les airs cette exposition (à ciel ouvert). Joli spectacle !
 
 
 
 
 

Ouuahhhh ! Qu'est-ce qu'elles brillent !

Un p'tit tour en hélico pour le photographe.

 
Nous ne sommes pas rentrés trop tard sur Lyon, Gérard avait un baptême dans l'après-midi (une mamie qui voulait s'envoyer en l'air ;-) !). C'est Sylvie qui a eu la chance d'être le "copi" dans le TB20 pour cette branche. Comme à l'aller, le nav dure à peine 20 minutes, intégrations comprises.
 
 
 
 

Retour sur Lyon, avec vue sur le "crayon".

 
C'était notre baptême de TB20 et une fois encore, nous étions ravis de cette nouvelle expérience de vol. 
 
Merci Gérard!
 
Aurélien
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21 septembre 2006 4 21 /09 /septembre /2006 21:27

Vive les vacances ! Cela fait trois ans que je n'ai pas pris de congés et l'été 2006 va être l'occasion  de partir au Canada pendant 15 jours. Mais, moi qui ai l'habitude de voler presque une fois par semaine, vais-je vraiment devoir m'abstenir pendant 2 semaines ? Cela est sans compter sur les colibris de la Pilotlist. C'est donc peu avant mon départ que je décide de jeter une bouteille à la mer - ou plutôt un message sur cette liste de diffusion - pour savoir s'il y a des colibris à Montréal. Parmi les nombreuses réponses, je reçois un message de Pascal qui me propose d'aller faire de l'hydravion. Aller au Canada pour faire l'hydravion ? le top du top ! Hélas, la base est vraiment trop loin de Montréal et je ne dispose pas de moyen de transport pour me déplacer. C'est alors que je reçois le message providentiel de Marc-Olivier Mehu, un colibri parisien qui me propose d'aller faire un petit tour d'avion autour de Montréal. Vraiment super ! Le rendez-vous est pris le 08 Août et nous décidons de nous rencontrer pour un rascol (rascol = RASsemblement de COLibris).
 

C-GOLI sera notre tagazou du jour

 
Nous nous rejoignons donc la mardi à la sortie du travail de Marc-Olivier. Les présentations sont faites et nous voilà en route pour l'aérodrome de St Hubert, une des grandes bases aéronautique de Montréal. Pendant le trajet, Montréal étant une ville très "achalandée" (comprendre bouchonnée en bon françois), nous discutons...allez, devinez...vous ne voyez pas ? Mais aéro bien sûr ! Nous nous racontons chacun nos expériences aéronautiques (celle de Marc-Olivier est nettement plus importante que la mienne, puisqu'il vole presque deux fois par semaine, alors que moi je ne suis que pilote débutant avec seulement 13h de solo au compteur...). En route, nous écoutons l'ATIS grâce à la radio portable de Marc-Olivier : ce seront aujourd'hui les pistes  06 R et 06 L en service. 

St Hubert est une jolie plateforme bien équipée : papi, ILS, deux longues pistes, contrôle. Il y a pas mal d'avions de tourismes, ainsi que des hélicos : il faut dire que le survol de la ville est autorisé (il y a toutefois une altitude plancher, mais pas déraisonnable, genre 1000 ft je ne me souviens plus très bien exactement...), c'est pourquoi les professionnels du tourismes proposent ce type de ballade. Impossible de voler si bas en ville en France...Il faut dire que l'on vole en espace aérien de classe C, on nous a donc à l'oeil ;-). C'est décidé, nous ferons un tour de la ville de Montréal !

Nous arrivons au club où Marc-Olivier a l'habitude de voler : il s'agit d'Air Richelieu. En attendant qu'il aille chercher les papiers de l'avion, je prends le temps de discuter quelques instants avec les gens du club et Ô surprise, c'est un vrai nid de français ici !

Marc-Olivier me propose donc de faire un petit tour autour de Montréal, mais aussi d'aller poser nos roues à l'aéroport de Trudeau (l'aéroport international de Montréal). Un plan de vol sera donc nécessaire et c'est bien sûr Marc-Olivier qui s'en occupera (au passage, j'apprends beaucoup car c'est la première fois que je vois un plan de vol être rempli et communiqué aux services ad hoc).

Allez, il est maintenant temps d'aller retrouver notre bel avion : il s'agit de C-GOLI. Nous effectuons chacun une fois la prévol de l'avion puis nous montons à bord : quel bel avion ! Ce Cessna 172 est très bien équipé : GPS, VOR, double radio etc. ... tout le nécessaire pour de longues ballades même si toutes ces aides à la navigation ne nous serviront pas aujourd'hui.
 

Il y a du monde devant nous, inutile de se presser.

 
L'avion démarré, nous voici en route sur le taxiway pour la ... 06 R bien sûr ! (j'en vois au fond qui ne suivent pas ;-) !). Aujourd'hui, il y a vraiment beaucoup de trafic : nous sommes plusieurs à attendre au point d'arrêt, inutile donc de se presser pour dérouler la check-list moteur et gouvernes avant décollage. Marc-Olivier s'occupe donc de cette tache pendant que j'essaye de comprendre un peu tout ce qui se dit en Anglais à la radio. Au fait, parlons de la radio : ici à Montréal (comme dans toute la province de Québec ndlr.) les communications sont en Anglais et ... Français tabernacle ! Pratique donc pour un frenchie d'aller voler au Québec !

Après de loonnnngues minutes d'attente, c'est à notre tour de décoller. Enfin !!!! Marc-Olivier se dépêche donc et nous voici en un rien de temps nos roues en l'air. Il fait très beau aujourd'hui : grand ciel bleu, visi quasi infinie, vent inexistant (il me semble), le pied quoi (non non, je n'ai pas dit qu'il fallait mettre du pied, j'ai dit c'est LE pied ) ...
 

Décollage en 06R de St Hubert.


Notre premier cap est mis en direction de Montréal. Le premier spectacle qui s'offre à nous est la fameuse tour inclinée du stade olympique (Montréal a accueilli les jeux en 1976 mais la tour en elle-même ne fut achevée qu'en 1987) : qu'est-ce qu'elle est belle !

La tour inclinée du stade olympique.

 
Nous survolons le jardin botanique (très agréable pour y faire sa sieste d'ailleurs ...) qui se situe juste derrière le stade, puis arrive le Mont Royal (oui, "la montagne" qu'ils l'appellent là-bas malgré ses 300m de hauteur...). Le plateau du Mont-Royal s'offre ensuite à nous : j'essaye d'y rechercher le petit immeuble où j'habite : trop facile. Nous passons  ensuite derrière le Mont-Royal, nous le contournons par l'Ouest puis nous arrivons au niveau du centre ville de Montréal avec ses grands buildings. Pour la petite histoire, les buildings n'ont pas le droit d'être plus haut que le Mont-Royal : les Montréalais sont vraiment fiers de leur "montagne". Nous en profitons pour survoler le parc d'attraction de la Ronde, au bord du St Laurent, d'où sont tirés les feux d'artifices chaque année de la compétition internationale loto-quebec (La France est arrivée 2e cette année).

Le jardin botanique, juste derrière la tour.


La "montagne" des Montréalais : le Mont-Royal


Le centre ville de Montréal, avec ses buildings, son stade Olympique et le fleuve St Laurent.


Le parc de La Ronde.


Il est maintenant temps d'aller poser nos roues sur l'aéroport International Trudeau (oui oui, un avec tout plein de gros navions qui décollent toutes les 2 minutes !!!) et nous ne nous faisons même pas jeter !!! Ahh, il en connaît des trucs Marc-Olivier ! L'arrivée sera donc rapide (exigence du trafic important oblige), avec une belle glissade en finale et nous voilà en moins de deux sur la piste 24L puis le taxiway. Nous n'avons pas le temps de nous arrêter boire un verre, c'est pourquoi nous roulons immédiatement pour le point d'arrêt de la 24L. Je prends quand même le temps de shooter les gros liners devant et derrière nous (nous faisons presque figure de petits rigolos parmi tous ces gros Airbus and co.) puis nous obtenons le clearance de décollage après bien 10 bonnes minutes depuis notre atterrissage sur la même piste.

- "C-OLI, cédez le passage à l'Airbus sur votre gauche" (avec l'accent québécois).


Redécollage de la 24L de Trudeau. Au sol, un liner de la compagnie Olympic. 


Enfin, notre dernière destination sera celle de la maison, car il est temps après cette bonne heure de vol de rentrer. Nous quittons donc l'aéroport de Montréal pour rejoindre St Hubert. L'atterrissage se fera également sur la 06 R.


De retour à St Hubert.


Heureusement, ce rascol ne s'arrêtera pas en si bon chemin : nous avons achevé cette journée dans un bon restaurant de Montréal (je crois que je me rappellerai toute ma vie de cette énorme pièce de boeuf que je n'ai pas pu finir, et c'est dire car je suis pourtant connu pour avoir un bon coup de fourchette, parole de Lyonnais !) tout en parlant aéro évidemment pendant tout le repas.


 

Voici (en gros car je n'avais pas mon GPS avec moi) l'itinéraire de ce vol.


Je remercie Marc-Olivier pour sa sympathie et sa gentillesse de m'avoir invité à partager ce vol avec lui. J'ai passé un excellent après-midi que j'aurai du mal à oublier. Marc-Oliver, je t'attends une fois le PPL en poche, à venir passer quelques jours du côté de Lyon pour un rascol aussi merveilleux que celui que tu m'as fait vivre !

Aurélien

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8 mars 2006 3 08 /03 /mars /2006 23:49

Ce qu'il y a de bien avec la Pilotlist, c'est qu'on apprend plein de choses sur les avions et le métier de pilote, mais surtout, on fait connaissance avec pleins de gens qui ont la même passion que vous et j'en ai fait l'agréable expérience le week-end dernier.

Suite à mes (quelques) interventions sur la liste, j'ai donc rencontré Gérard dimanche dernier à l'occasion d'une nav-ballade pour laquelle ce colibri m'a gentiment invité à bord de son rutilant C172 F-HCFX de son aéro-club. La rencontre s'est faite sur le tarmac de l'aéroport de Lyon-Bron (LFLY) peu fréquenté ce jours là.

Il faut dire que la journée était mal partie : le matin, je me levais avec quelques centimètres de neige au sol mais fort heureusement, celle-ci a vite disparu dans la matinée. Le plus gênant, c'était le vent :  il soufflait fort en ce dimanche après-midi. Même très fort ! Et avec des rafales ! Entre 22 et 35 kt ! Boudiou ! Mais bon, il en fallait plus pour stopper les 2 colibris que nous sommes ! Heureusement, nous avons quand même eu le droit à un magnifique ciel bleu et une visi indécente pour ce mois de Mars ! Voici le décors planté ! Passons à la promenade.
 

La nav du jour

 
En un rien de temps, le C172 démarre et nous voilà illico presto sur le Taxiway en route pour la 34. L'autorisation de la tour en poche et hop, ça décolle très vite en ce dimanche venteux : tenez, le vent (l'acteur principal dans cette nav...) vient du Nord.

Par contre, nous n'avançons pas bien vite : le badin indique 120kt, les (3) GPS à bord (oui, c'était aussi l'occasion pour moi de tester mon nouveau GPS portable) indiquaient par contre entre 85 et 95 kt. Fichtre ! Nous nous dirigeons donc vers le nord, vers Macon plus précisément.

Cette nav-ballade avait une saveur particulière pour moi, car contrairement à Gérard, je n'ai pas encore mon PPL (mais en bon chemin pour l'avoir !) : je commence à peine les navs avec mon instructeur et je ne m'étais pas vraiment éloigné des environs de Lyon jusqu'à aujourd'hui.
 

Un avion bien équipé !

 
Arrivés à Macon, la piste n'était pas praticable (sauf pour les avions à skis !) alors nous avons décidé de faire un petit peu d' On-Top puis avons mis le cap vers Montceau-Les-Mines où, parait-il, il y a un beau Mirage sur l'aérodrome. Arrivés une fois sur place (à la verticale, puisque la piste n'était pas praticable non plus) nous l'avons effectivement vu ainsi qu'un autre beau tagazou mais ma présente "inexpérience" aéronautique m'empêche de vous dire pour l'instant de quel type il s'agissait. ;-(
  



Terres enneigées

 
Je vous laisse deviner que le retour s'est fait à une vitesse folle avec un tel vent dans le dos ! J'ai pu quand même voir Cluny ainsi que le village de Taizé qui se prépare à son rassemblement annuel de pélerins.
 

Notre trajectoire au départ et à l'arrivée de LFLY

 
Je tiens à remercier Gérard pour m'avoir invité aux côtés de lui dans son magnifique C172. J'ai passé une très agréable journée et espère à mon tour l'inviter à mes navs une fois le PPL en poche !


Aurélien

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