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  • : Le blog d'un passionné d'aviation : récits de sa formation et de ses vols.
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Jeunes Ailes

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5 juin 2007 2 05 /06 /juin /2007 22:34

Extrait de ce que l'on peut entendre chez moi un soir aux alentours de minuit, quelques minutes avant de tomber dans les bras de Morphée :

-"Krévindiou, j'ai complètement zappé : j'ai réservé Kilo Bravo demain et je n'ai toujours pas préparé de nav !"

Et après 20s de réflexion:

-"Bon, c'est pas grave, je ferai la nav du fainéant : j'irai à Macon en suivant la Saône puis je reviendrai".

C'est vrai qu'aller à Macon en avion, au départ de Lyon, c'est pas bien compliqué... d'ailleurs, j'ai encore dans ma tête la reflexion d'un FI de mon ex-club me disant : "Macon ? C'est pas de la nav ça !"

Pas bien compliqué ? Oui, à condition qu'il fasse beau (en effet, il vaut mieux éviter de voler On Top, sinon la nav du fainéant risque de se transformer en nav du maso).

C'est donc avec seulement une carte en poche et le GPS allumé sur le siège du passager que je m'engage le lendemain dans cette sympathique navigation. C'était la première fois que je partais solo avec le deuxième DR400 du club, le Fox - Kilo Bravo, légèrement différent du Fox - Victor Fox.

Le METAR annonçait FEW 0020, il était donc facile de garder à vue la Saône mais il fallait quand même éviter quelques nuages par ci par là.

Tout s'est bien passé, je suis allé tranquillement jusqu'à Macon, l'agent AFIS était là (voir ma petite aventure lors de l'une de mes premières navs), puis j'ai fait le tour de la ville avant de revenir. Il n'y avait quasiment personne sur la fréquence, excepté un Piper J3 Cub qui faisait des tours de piste sur l'aérodrome de Macon.

Au retour sur Bron, la Tour me demande d'abord de faire une verticale terrain, puis finalement se ravise et m'autorise une directe 16, d'où la belle baïonnette que j'ai dû exécuter au tout dernier moment. Evidemment, le plan et la vitesse n'étaient pas les bons, c'est pourquoi je me suis débrouillé (plutôt bien) pour récupérer à temps tous les bons paramètres avant d'atterrir.

Au total, la nav du fainéant a duré 1h01 bloc bloc. J'étais très content de cette promenade. Si on résume, j'aurai donc déjà fait la nav du fainéant ainsi que la nav de l'avarice (suffit de morpionner), reste donc à faire la nav de l'orgueil, la nav de la gourmandise, la nav ... ;-)

Aurélien

 

La nav du fainéant...

... suffit de suivre la Saône !

Départ et retour en 16 avec une petite baïonnette à l'arrivée.

Sortie Novembre Whiskey.

 

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commentaires

P
<br /> <br /> Mâcon !!!!! avec un ^ non de diou !!!<br /> <br /> <br /> <br />
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A
C'est vrai que, du point de vue navigation, cette ballade est sans intérêt. Quoique, j'ai quand même essayé le VOR en flanquement pour bien situer les villages sur ma route.Ce qui était bien dans cette nav, c'est que les paysages sont très jolis (plaine campagne), en particulier on suit les péniches et autres bateaux sur la Saône. Ici, dans la région, les nav du fainéant c'est pas ce qui manque tellement les paysages sont variés !
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P
Espèce de feignasse va! :-)Comment peux-tu oublier de préparer une nav? Moi j'y pense des semaines à l'avance tous les jours!Chez nous la nav de la grosse feignasse qui débute, c'est Dinard/Saint-Brieuc. Simplissime: y'a qu'à suivre la côte! (bon c'est pas la route la plus directe mais le Cap Fréhel et la Baie de Saint-Brieuc c'est quand même sympa à voir!).C'est pas mal pour l'élève pilote qui stresse un peu d'arriver tout seul sur un terrain mal connu.Par contre c'est sans intérêt pour réviser la nav.
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A
Je vois qu'on a chacun la nôtre ! Par ici, c'est Dreux au bout de la N12 :-) Ça fait quand même partie des navs, le cheminement :p
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